Lilian Laslandes : “On n’est pas avec l’âge qu’on avait avant, mais on va prendre plaisir”

    François Grenet, Lilian Laslandes et Matthieu Chalmé

    Lilian Laslandes va rechausser les crampons à l’occasion du match du coeur qui se jouera samedi au stade Monplaisir à Saint-Médard-en-Jalles. Il évoque cette rencontre où les anciens souffriront pour la bonne cause. « Des défibrillateurs ? De toute façon, comme François est assureur, il nous a tous assurés (rires). Après, on s’entretient toujours un petit peu, et puis on court toujours donc voilà… On n’est pas avec l’âge qu’on avait avant, mais on va prendre plaisir […] C’est tout à fait normal de faire ça, comme de signer des autographes… Cela fait partie de notre métier et il faut continuer à faire ces choses-là, et j’espère que samedi… Bien sûr, on fait partie de l’ancienne génération, mais on a passé de bons moments avec le public, avec notre génération. J’espère qu’il y aura du monde. C’est une bonne idée aussi que l’entrée donne droit à une invitation au Matmut derrière. Les gens prendront plaisir aussi. Ils verront que ce sera sérieux, mais qu’on rigolera aussi. On sera disponibles pour eux, que ce soit pour des photos ou des autographes, ce sera avec grand plaisir ! ».

     

    Il va recroiser certains de ses anciens coéquipiers qu’il recroiser moins que d’autres. L’occasion de passer un très bon moment tous ensemble. « On avait fait trois-quatre matches il y a plus d’un an, mais là il y a des garçons qu’on n’a pas vu depuis longtemps comme Pedro Pauleta, Cavenaghi, Bruno Basto… Ce sont des garçons qui sont partis à l’étranger donc… On arrive à se recroiser de temps en temps quelques minutes, mais là on va passer le match ensemble, l’avant match, l’après match parce qu’on ira voir Bordeaux-Rennes. Puis on a prévu de manger tous ensemble sur Bordeaux […] L’important, c’est qu’on prenne plaisir de se revoir et sur le terrain, ça se fera tout seul ».

     

    Il repense à l’entente qu’il y avait entre eux à l’époque et les moments où ils sortaient tous ensemble. « On était toujours entouré de la sécurité. Quand on décidait de faire des repas entre nous, les joueurs, les gens de la sécurité venaient avec nous, c’était tout à fait normal, on les invitait. Ils faisaient partie de notre vie. Après, je pense qu’il y avait une osmose un peu plus franche et plus chaleureuse qu’on peut entendre maintenant. Mais on n’est pas tous les jours ici ou dans les autres clubs… Mais il y avait cette chaleur humaine qui était plus concrète ».

     

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