Alain Giresse : “À trois mois de la liste, il y a une ossature, puis un groupe un peu plus large que vous regardez”

    Alain Giresse

    Certains joueurs bordelais ont toujours des espoirs de Coupe du Monde mais pour cela ils doivent se montrer à leur avantage en jouant avec les Girondins. Ne pas être sélectionné pour la série de matches amicaux à venir n’est pas une fatalité pour Alain Giresse, qui a vécu une expérience similaire. « À trois mois de la liste, il y a une ossature, puis un groupe un peu plus large que vous regardez. Un joueur qui arrive en forme en fin de saison, qui ouvre des perspectives intéressantes, peut entrer là-dedans […] À partir du début de l’année civile, vous vous y projetez. En 1982, j’étais plus dans l’attente que dans la certitude. C’est le cas où vous voulez vous montrer à tout prix. En 1986, c’était l’inverse : je me suis blessé en mars et si je n’avais pas eu du crédit, cela aurait été difficile. Dans les deux cas, il y a la peur de la blessure, mais il n’y a pas de remèdes. Se gérer n’assure pas ne pas se blesser et il y a le risque de perdre sa place ».

     

    Sud Ouest