Marius Trésor : “Pour gagner un match, il faut marquer des buts. Pour marquer, il faut quand même frapper au but et il faut cadrer”

    Marius Trésor

    Face à Angers, les attaquants bordelais ont eu très peu d’occasions, la faute pour Marius Trésor à une prise de risque trop limitée. « Ce n’est pas qu’on n’a pas trouvé nos attaquants. Nos attaquants n’ont pas pris les risques qu’il fallait car quand tu es à 20-25 mètres, surtout qu’on a des garçons qui ont une bonne frappe de balle mais ils tardent à frapper parce qu’ils pensent sûrement qu’ils ne sont pas en confiance. Ils pensent peut-être aussi qu’ils ne sont pas en bonne position mais en football si tu cherches toujours la meilleure position pour frapper, l’adversaire ne dort pas donc automatiquement, il faut un peu plus de spontanéité dans notre jeu si on veut mettre l’adversaire en difficulté ». Le manque de mouvement peut également être une des raisons du problème offensif des Girondins. « Il y a quelque chose qui est extraordinaire c’est que quand on voit une touche, le garçon qui a le ballon pour faire la touche, les autres sont sur le terrain en train de le regarder et il n’y en a pas un qui propose quelque chose pour essayer de déstabiliser l’adversaire. Il ne faut donc pas s’étonner de voir ce qu’on voit actuellement aux Girondins de Bordeaux ».

    Il faudrait que les joueurs se lâchent plus au point de plus tenter leur chance pour marquer. « Pour gagner un match, il faut marquer des buts. Pour marquer, il faut quand même frapper au but et il faut cadrer. Là, que ce soit Angers ou Bordeaux, à part les deux têtes sur la transversale il n’y a pas eu de tirs cadrés. Même là on ne peut pas dire que c’est cadré car c’est au-dessus. Combien de fois Angers et Bordeaux ont frappé au but ? Pratiquement pas au cours de ce match donc comment veux-tu marquer un but ? ». Enfin tactiquement, Angers avait bien prévu le coup de bloquer le coté fort de Bordeaux avec un marquage plus important sur le côté droit bordelais. « Quand il y avait le duo Sabaly-Malcom, il y avait environ 3 ou 4 angevins pour bloquer. Donc s’il y en a 3-4 là, ça libère mais si tu ne proposes rien, à un certain moment tu perds le ballon. Il faut que les autres soient beaucoup plus en mouvement pour profiter de ça pour avoir le ballon ».

     

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