Gustavo Poyet : “One ne crois pas que ce soit un manque d’envie, car en deuxième mi-temps on était là”

    bandicam 2018-03-10 21-49-08-263

     

    En conférence de presse d’après-match, le coach des Girondins Gustavo Poyet a tenté d’expliquer les rasions de ce nouvel accroc face au SCO d’Angers à domicile (0-0). « On a commencé à jouer le match à 21 heures alors que le match débutait à 20 heures. Des fois, on demande de ne pas perdre cinq minutes parce qu’en cinq minutes, le match est parfois fini si tu ne commences pas bien. Mais là, 45. Peut-être 36-37 car on a fini un petit peu mieux la première mi-temps. C’est la démonstration de ce qu’il se passe dans une saison. Des fois, il y a des hauts et des bas, cela se passe comme ça. On a fait ça sur un match ce soir. On a démontré que ce n’était pas un problème technique car la première mi-temps n’était pas bien du tout. Alors qu’en deuxième mi-temps, on a réussi à faire des choses pas mal. Ce n’est pas un problème physique, car en première mi-temps on n’a même pas pressé et en seconde on a été agressif. C’est un problème mental. C’est difficile de travailler ça parce qu’on a beaucoup de joueurs. Ils sont tous différents. Il faut mettre tout le monde au même niveau dans leur tête. Mais aussi, dans le groupe en général. C’est facile à dire ici, mais ce n’est pas évident à faire ».

     

    Cette contre-performance est-elle due à un manque d’envie ? L’entraîneur uruguayen répond aussi à cela. « Je ne crois pas que ce soit un manque d’envie, car en deuxième mi-temps on était là. Angers a bien vu en première mi-temps que c’était un match pour eux, de prendre l’avantage. Ils ont joué pour ça, et ils se sont créé deux-trois occasions importantes. En deuxième mi-temps, ils ont vu que l’on venait, et ils se sont tous mis derrière. Ils ont arrêté de jouer le même match. Ce sont les deux équipes qui doivent jouer le match. Il y a eu une équipe qui a vraiment été agressive en première mi-temps, qui s’est bien trouvée sur le terrain de jeu. La deuxième mi-temps, c’est différent. Ils sont tous derrière, c’est un autre match. Il faut que l’on continue de travailler, individuellement, en petit groupe. Mais ce n’est vraiment pas facile. Ce n’est pas une chose de changer d’entraîneur tous les quatre matches, cela ne marche pas comme ça. On va continuer de travailler ».

     

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