Lawrence Leenhardt : “A part la tête des personnes sur le banc, c’était la même chose…”

    Gustavo Poyet, Mauricio Taricco, et Fernando Menegazzo

     

    La spécialiste Lawrence Leenhardt est revenue sur la forme actuelle des Girondins, qui viennent d’affronter Marseille, Nice et Monaco, avec seulement un seul point de pris sur ces trois rencontres. « On parle beaucoup de ce point, mais ce sont les joueurs et le staff qui avaient beaucoup misé sur cette série. Forcément que Bordeaux en sort perdant. Maintenant on bascule sur deux matches et c’est peut-être plus du niveau de Bordeaux […] C’est le côté décevant, mais qui fait suite logiquement à l’engouement après la série de victoires un peu inattendues. La déception est à la mesure de ce qu’il y avait eu avant. Au-delà des résultats, il y aussi une vraie déception au niveau des intentions pour moi, et c’est un peu une claque, un retour à la réalité. On réalise bien qu’il n’y a pas de baguette magique et que tous les problèmes que Bordeaux avait avant, ne se sont pas envolés. On a quand même vu par séquences un côté petit bras de l’équipe. On a vu pas mal de résurgences de la première partie de saison, avec un manque de justesse technique, du déchet… Ça ressemblait vraiment, et à part la tête des personnes sur le banc, c’était la même chose. La fébrilité défensive, parfois de grosses erreurs individuelles surprenantes, les mauvais choix, plusieurs joueurs en méforme en même temps ou qui semblaient avoir des difficultés à jouer ensemble… Ça ressemble beaucoup à avant. A part Nice avec quatre poteaux où c’est de la malchance… […] C’est pour ça que c’est frustrant. On veut savoir ce que vaut de nouveau Bordeaux, et on reste sur notre faim contre Marseille parce qu’ils n’ont pas essayé. Je n’ai jamais vraiment cru à un choc psychologique, même si on peut mettre les dernières victoires sur ce compte-là. On change des choses mais on ne change pas les carences d’une équipe. Cela peut se changer mais par le travail, et dans le temps. Les carences qu’ont les bordelais cette saison ne peuvent pas s‘envoler. L’euphorie du moment, du changement, forcément retombe ».

     

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever