Plusieurs consultants ont évoqué la sanction infligée à Malcom, qui ne lui a pas permis de disputer les matches face à Nice et Monaco. A commencer par Philippe Doucet. « Si Bordeaux n’avait pas porté réclamation, Malcom aurait joué contre Monaco. Il se trouve que comme ils ont fait appel deux fois, on est arrivé à deux matches de suspension. C’est un mauvais signal au niveau de l’état d’esprit des dirigeants français, du fair-play… Malcom a fait une simulation, ok on assume. Après, on surveillera que les autres le font bien, que c’est appliqué pour toutes les équipes. Mais je trouve que ce discours qui consiste à dire ‘ah non, non, non, on est les premiers sanctionnés, ce n’est pas normal, ça aurait dû être Lyon ou untel !’ Il faut que tout le monde n’ait pas que ses propres intérêts en jeu. Il faut être un peu ouvert en disant ‘voilà, il y a simulation et j’assume’. En Angleterre, c’est deux matches d’office ».

 

Jean-Luc Arribart ajouta. « Je partage totalement l’avis de Philippe tellement c’était grotesque. Il faut que les simulateurs, qui sont une plaie pour les arbitres, soient sanctionnés quand on a bien établi la simulation. Et quand ils récidivent, il faut que ça coûte encore beaucoup plus cher. Il ne faut plus qu’il y ait de tricheries et de simulations. Aujourd’hui avec la vidéo… Et l’exemple qu’on donne aux gamins, c’est horrible ».

 

A l’inverse, Philippe Carayon fut plus tendre. « Moi je pense que la simulation est vieille comme le football, qu’elle fait partie de la dose acceptable du vice. Je ne dis pas qu’il faut tricher, je dis qu’il faut jouer un peu, être border-Line de temps en temps. Tu as joué au foot, quand tu as un mec qui sait bien tomber, tu prends le penalty… ».

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