Benoît Costil : ” Le brassard, c’est de ce genre de geste dont j’avais besoin”

    Benoit Costil

    Benoît Costil évoque le fait d’avoir récupéré le brassard de capitaine après le départ de Jérémy Toulalan qui a été un geste fort pour lui dans une période pas facile. “Ça part d’une décision d’Éric Bédouet avant Nantes (le préparateur physique avait été nommé entraîneur intérimaire pour ce match, remporté 1-0). Je dis souvent que le brassard, c’est un bout de tissu, que ça ne changera rien à mon investissement mais, à ce moment-là de la saison, c’est de ce genre de geste dont j’avais besoin. Ça m’a touché et fait énormément de bien”. Et pour lui qui dit capitaine dit exemplaire et performant. “Même si le travail, je l’avais fait pendant la trêve quand il n’y avait pas le brassard. Je m’étais préparé mentalement et physiquement pour rejouer, pas pour m’asseoir sur le banc pendant cinq mois. Après, c’est sûr que si j’avais été une pipe sur le terrain, les mecs auraient dit : “Notre capitaine, il est bidon.” Il faut être performant pour être crédible”. Effet ou non du brassard, il réalise actuellement une deuxième partie de saison bien meilleure que la première. “Parce que je suis un bon gardien. C’est un retour à la normale. C’est ce qui se passait avant qui ne l’était pas. Ce n’est pas prétentieux de le dire, je connais aussi mes limites. Je ne suis pas le Zizou des gardiens, sinon ça se saurait. (Rires.)”.

     

    L’Equipe