Gustavo Poyet a été questionné, en conférence de presse, sur l’impact que peut avoir sur la Ligue 1 le fait d’avoir des internationaux dans l’effectif des Girondins, qui sont susceptibles d’aller à la Coupe du Monde. « C’est un atout, c’est quelque chose que j’aime bien. J’aime que les joueurs aillent en équipe nationale, et si en plus ils peuvent jouer la Coupe du Monde, c’est magnifique. Après on verra si on leur donne 15, 17, 20 jours (de repos pour la saison prochaine) […] Cela peut trotter dans la tête des joueurs dans le mois de mars, oui, cela dépend du caractère du joueur. Ça dépend du classement que tu peux avoir, etc, mais surtout de la personnalité du joueur. De la retenue de la part d’un joueur, je ne pense pas, à partir du moment où commence un match… Mais pendant la semaine, c’est difficile, oui. Si tu joues encore quelque chose d’important dans la saison, le joueur jouera tout le temps à fond. Mais parfois, à deux matches de la fin, si tu ne joues rien et que tu as la Coupe du Monde derrière… C’est comme le match de ce week-end en championnat pour Paris, juste avant Paris-Real Madrid, c’est pareil… Quel match jouer ? Mais ils veulent jouer quand même mercredi… En tout cas, moi, quand le match commençait, je ne pensais plus à ça, plus au reste. Tu joues le match ».

 

Et dans la peau d’un entraineur, est-ce pareil ? Avec Martin Barithwaite par exemple, est-ce qu’il se sent obligé de le faire jouer ? « Non, je ne pense pas. C’est dommage pour lui s’il ne joue pas mais… C’est toujours l’équipe avant. Quand tu fais trop attention aux cas individuels, ça ne marche pas après. C’est difficile mais il faut être dur, le plus important c’est l’équipe, pas un joueur ».

 

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