Pour Philippe Fargeon, les cas de Malcom et de Mariano le Lyonnais sont exactement similaires mais que les sanctions sont complètement différentes et regrette qu’on ne puisse plus se défendre correctement sans risquer d’être plus pénalisé. « On se rend compte qu’il y a deux poids, deux mesures. Il s’est passé exactement la même chose avec l’équipe de Lyon et ça n’a pas été plus loin. Je pense qu’aujourd’hui on a un gros souci avec nos instances. Il va bien falloir, un jour ou l’autre, qu’ils se mettent à la hauteur du professionnalisme des équipes de foot. Ils décident avec une commission d’éthique de mettre en place une structure, il faut déjà que la structure soit bien définie, qu’on sache exactement dans quel cas un recours est possible , dans quel cas c’est possible qu’ils reviennent en arrière. Ce n’est pas bien défini, ce sont des gens qui sont là, qui disent ‘oh bah oui, lui il a fait une faute, l’autre il a dit qu’il avait un peu touché…’ Ça ne veut rien dire, il faut un cadre bien précis. Il faut que ces gens-là se mettent à la hauteur du football aujourd’hui […] C’est toujours pareil, si vous ne faites pas un appel, vous vous dites que peut-être si on avait fait appel ils auraient sorti la sentence. C’est un choix. Je vais même plus loin, je pense que c’est malsain, parce qu’ils font l’appel, d’alourdir la sanction. Est-ce qu’ils ont le droit ? Ça veut dire qu’on n’a plus le droit de se défendre ? Il y a une commission indépendante qui va juger et vous vous taisez ? Elle n’est pas d’accord avec vous mais vous vous taisez ? L’appel est tout à fait logique, on a le droit de se défendre. Mais on se rend compte que si on se défend, on prend plus. Ce n’est pas du niveau du championnat de France pour moi cette commission d’éthique ».

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