Stéphane Martin : “On veut épuiser tous les recours possibles”
Hier, nous vous avons rapporté quelques extraits des propos de Stéphane Martin en conférence de presse, afin d’expliquer les démarches des Girondins de Bordeaux concernant Malcom. Voici aujourd’hui l’intégralité des propos du Président du FCGB.
“Là, on est à deux matches de suspension, c’est à dire 6 cartons jaunes. C’est un peu une situation face à laquelle vous êtes arrêté au bord de la route par un gendarme et qui vous dit ‘désolé, mon radar est cassé mais j’ai vu que vous alliez trop vite donc au lieu de vous enlever deux points, j’en enlève six’. Puisqu’il a d’abord eu un match de suspension. On demande poliment au gendarme de nous expliquer pourquoi et on nous enlève 12 points… Donc on va encore demander une explication un cran plus haut et demander au CNOSF d’éclaircir ce point-là. Après, à mon sens, il y a une autre incohérence par rapport à cette aggravation de sanction qui est malgré tout assez atypique. Le fait de sanctionner plus parce qu’on n’a pas vu en direct, c’est quand même quelque chose de très questionable on va dire. Là aussi il me semble qu’il y a un manque de cohérence. Dans le cas de Malcom, on est sur une sanction multipliée par six par rapport au fait d’être pris sur le vif. Un cas, qu’on a vu de près, c’est celui d’Ivan Santini de Caen. S’il est pris sur le vif, c’est une brutalité, c’est deux matches de suspension et il est pris par la vidéo et il n’a qu’un match. On a un cas où la sanction est multipliée par six, un autre où elle est divisée par deux. Et on perd le match accessoirement alors que contre Lyon il y a deux buts d’écart et on ne peut pas mettre deux buts d’écart sur la faute de Malcom. Tout ça nous amène à essayer de continuer à discuter. Je trouve qu’on a été constructif et respectueux jusque là et on va continuer à l’être mais néanmoins, on veut épuiser tous les recours possibles parce qu’encore une fois, si on revient à la vie normale, quand un gendarme vous arrête et vous explique que le radar est cassé, il ne vous met pas six fois la sanction qu’il aurait mise si le radar avait fonctionné. Accessoirement, dans notre cas, il y avait une autre voiture qui était un peu dans le même cas que nous, qui a redémarré sans aucune sanction. Là-dessus, on ne reviendra pas, tout le monde a pu voir les images des deux vidéos. On compte sur le CNOSF pour revenir à plus de raison, et on espère que ça sera rapide”.