Jean-Luc Dogon : “C’est compliqué, très compliqué pour aller au bout de la Gambardella”
Jean-Luc Dogon a abordé le sujet de la semaine passée par les U19 des Girondins de Bordeaux, à l’approche de la Coupe Gambardella qui aura lieu ce week-end face au Racing Colombes. « C’est la Coupe. C’est clair que si on perd ce match-là ça s’arrête. C’est la 3ème saison avec les 19 ans et on ne va jamais très, très loin en Gambardella pour l’instant même si on avait des groupes intéressants. On a envie d’aller plus loin. C’est une compétition qu’ils aiment pour se montrer parce que c’est un autre état d’esprit. On va voir. C’est aussi pour eux. La Coupe Gambardella, pour l’avoir vécue, c’est une aventure qui peut être sympa dans un groupe. C’est vraiment à part. Ca démarre pas mal parce qu’au niveau du comportement des joueurs, au niveau de l’ambiance, c’est intéressant. Oui ils sont motivés, ils sont concentrés. Maintenant, on a vu les années précédentes, par exemple quand on a joué contre le SAM il y a deux ans, que ça ne suffit pas même si on était meilleurs qu’eux. Ils avaient fait un bon match, ils étaient plus dans l’esprit, et nous on l’avait pris un petit peu trop à la légère et on a été puni. Il faut aussi que ça nous serve de leçon. Si on ne met pas tous les ingrédients, c’est sûr que ça va être difficile ».
Est-ce un état d’esprit différent par rapport au championnat ? « C’est un état d’esprit différent, c’est une autre équipe en général. Là on fait quand même l’effort de faire redescendre beaucoup de joueurs de la National, voir même peut-être des pros. Donc oui, c’est un autre état d’esprit. Le championnat c’est long, c’est compliqué, ça change souvent d’équipes. Là on essaye d’avoir une certaine continuité donc oui ça change ».
L’objectif sera donc: « toujours été le même, c’est d’aller le plus loin possible. Dire qu’on va aller en finale, c’est compliqué. On avait de bonnes équipes les années passées, et ce n’est pas pour ça qu’on est allé très loin. Il faut un peu un facteur chance, il faut un peu de réussite, il faut beaucoup de travail. C’est compliqué, très compliqué pour aller au bout ».