Marius Trésor : “Si on avait mis une grosse pression d’entrée sur elle, il se peut que ce soit elle qui aurait craqué et non nous”
Les Girondins de Bordeaux lors du match de Marseille ont tenté de bien défendre avant tout comme lors des derniers matches. Mais pour Marius Trésor, les bordelais auraient dû procéder autrement pour mettre en difficulté d’entrée les marseillais. « Je pense qu’on aurait dû faire le contraire car il ne faut pas oublier que cette équipe marseillaise avait joué le jeudi en Ligue Europa. C’était à nous de rentrer dans ce match comme il faut pour leur montrer qu’on est là pour ramener un résultat et non pas être sur la défensive comme on l’a été en première mi-temps. En plus, on prend un but de la tête sur une grosse erreur de marquage de la part de nos défenseurs, surtout sur Thauvin… On ne peut pas vraiment dire que c’est un joueur de tête. C’est vraiment dommage car je pense qu’il y avait la place si on était bien rentré dans ce match de ramener un meilleur résultat que cette défaite […] Je dis si on avait abordé le match comme il le fallait, c’est-à-dire ne pas être aussi spectateur par rapport à Marseille. L’équipe avait joué le jeudi. Si on avait mis une grosse pression d’entrée sur elle, il se peut que ce soit elle qui aurait craqué et non nous ».
Les Girondins tout juste sorti de leur mauvaise période sont peut-être allé à Marseille en étant trop prudent dans le jeu pour ne pas perdre ou ne pas prendre trop de buts. « Il ne faut pas oublier qu’on a fait la même chose quand on est allé à Paris. On les regardait jouer et contrairement à Marseille, eux ont mis les buts. Il aurait fallu qu’on retienne ce qui s’est passé à Paris et qu’on se montre un peu plus présents dans les transmissions parce qu’on a récupéré des ballons qu’on redonnait très rapidement aux marseillais qui n’en n’avaient pas besoin. On a aussi beaucoup manqué de justesse technique dans nos relations entre joueurs. J’ai trouvé qu’on était un peu trop statique. Quand un partenaire avait le ballon, on ne proposait pas assez. On s’aperçoit que c’est sur la deuxième mi-temps qu’on a beaucoup plus vu Malcom. en première mi-temps, il est quasiment tout le temps resté sur son côté. Ça a manqué de mouvement côté bordelais ».