Jérôme Dauba : “On est à 0-0 et si on arrive à la mi-temps à 0-0, en deuxième période, tout est jouable…”

    Jerome Dauba

     

    Invité du Club House sur la chaîne officielle des Girondins, Jérôme Dauba est revenu une dernière fois sur la prestation de son équipe face à l‘Olympique Lyonnais« À partir de l’expulsion, le match devient très compliqué. C’est frustrant car pendant 40 minutes, on rivalise avec cette équipe de Lyon. On a même des situations pour marquer. À partir du moment où on est à 10 contre 11, 1-0 ça devient trop compliqué. On ne va pas dire qu’il n’y a plus de match même si en deuxième mi-temps on a essayé de bien défendre, ça devenait trop compliqué. Il y a vraiment cette frustration de se dire que pendant 40 minutes, on a réussi à les contenir. On est à 0-0 et si on arrive à la mi-temps à 0-0, en deuxième période, tout est jouable. En plus avec le banc qu’on avait, les joueuses offensives qu’on avait, on avait certainement un coup à faire. Il y a vraiment cette frustration, cette déception de ne pas être allé au bout de notre idée mais je pense qu’on a encore réussi à passer un niveau sur les 40 premières minutes. On a senti une force, une sérénité pour réussir à les contrer […] Ce qui est d’autant plus frustrant par rapport au plan de jeu qu’on avait mis en place, on s’est créé des situations et si par exemple Ali Nadjim marque en début de match, c’est un autre match ».

     

    Quel a été son discours à la mi-temps après l’expulsion de Delphine Chatelin ? « Ce qui fait notre force depuis le début de saison, c’est notre force mentale. C’est une équipe qui ne lâche rien, combative, volontaire. Je leur ai dit que c’était encore une épreuve qui s’ouvrait à nous et qu’on était capable de relever ce défi. J’ai réorganisé l’équipe en deux lignes de 4 avec une attaquante. L’idée, c’était de vite bloquer leur côté car elles combinaient rapidement avec la latérale excentrée et bloquer l’axe pour à chaque fois bloquer Marozsan et Le Sommer, pareil de l’autre côté. À la récup, on avait réorganisé en mettant des joueuses de vitesse sur chaque côté du milieu à 4 plus Ali Nadjim qui restait devant et de jouer vite sur les côtés, là où elles laissaient de la place avec leurs latérales très haute. Sur un contre tout pouvait arriver. Il suffisait juste d’être patient. C’est ce qu’on a réussi à faire jusqu’à ce qu’elles marquent ce deuxième but. On savait qu’avec les joueuses de vitesse qu’on avait sur le banc, qu’on pouvait encore sur un contre de réussir à égaliser. L’idée c’était qu’à chaque fois qu’on avait le ballon c’était d’aller au bout pour soit obtenir un coup franc ou un corner ou essayer de frapper au but. Après un coup franc ou un corner, il fallait essayer de l’optimiser. On l’a bien fait jusqu’au deuxième but après ça devient trop dur ».

     

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