Eric Di Meco : “La commission ne juge pas s’il y a simulation ou non, mais juge la plus belle simulation en réalité !”
Eric Di Meco s’est exprimé sur la différence de sanction entre Mariano Diaz et Malcom. Le consultant estime qu’avec cette décision incohérente, la Ligue s’est fermée la possibilité de faire passer un message aux simulateurs du championnat. « Je disais que revoir les matches et sanctionner les tricheurs, parce que le problème ce sont les tricheurs et notamment dans la surface, pouvait être un problème réglé dans le football, et que cela aiderait les arbitres. Le débat est là, avec Mariano Diaz, et Malcom… Et alors là, le problème, c’est que si dans les sanctions on ne sanctionne pas de la même manière, on ne peut plus rien dire, là c’est mort… Du coup, moi qui faisait partie de ceux qui disaient que les simulateurs étaient le cancer du football… Je me dis que si c’est pour que sur le visionnage d’un match il y a encore des erreurs, des deux poids deux mesures, alors allons-y, que le meilleur simulateur gagne ! […] C’est-à-dire que la commission ne juge pas s’il y a simulation ou non, mais juge la plus belle simulation en réalité ! […] Les pénaltys sont très difficiles à juger, même avec l’arbitrage vidéo vous verrez qu’il y aura des débats. Il y a eu des pénaltys où les gens n’étaient pas d’accord même après coup. Mais on n’y arrivera pas parce que là, avec Malcom et Mariano, il y a eu deux décisions différentes pour un même fait […] Là, au niveau de la commission de discipline, ils ont perdu l’occasion d’aider les arbitres à nettoyer les surfaces. Ça va être long, mais un gamin, quand il joue au foot le dimanche, il regarde l’arbitre, il a déjà ces mauvais réflexes… Mais en Ligue 1, on a tout faux. Peut-être qu’on aurait pu entamer cette procédure de nettoyage des surfaces comme en Angleterre, mais là avec cette décision les joueurs se disent que Mariano est passé à travers, donc eux aussi passeront à travers… On sera le pays de la simulation, on assume, pas de souci ! ».