Stéphane Martin : “Au mois de décembre on était le pire club du monde, avec une formation lamentable…”

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    Stéphane Martin a été questionné sur les critiques des observateurs pendant la mauvaise période des Girondins de Bordeaux, à savoir si ça ne le faisait pas sourire aujourd’hui avec du recul et le retour des résultats. « Cela fait forcément un peu sourire… Il y a deux-trois jours, j’ai aussi entendu une émission qui disait que Bruno Genesio était le dernier des derniers, après avoir dit que c’était un quasi-génie. Il faut avoir du recul. Après, il ne faut pas non plus surréagir, cela fait partie du jeu. Il faut comprendre qu’on est le sport numéro 1 dans le monde, il n’y a aucun sport qui arrive à la cheville du foot. On est payé extrêmement cher par les chaines de télé pour organiser ce sport et ce spectacle, donc forcément il y a des centaines d’heures d’antenne. Et ça, il faut arriver à les meubler, donc forcément que les consultants ont tendance à surréagir dès qu’il y a un petit problème. Au mois de décembre, on était le pire club du monde, avec une formation lamentable… Cela fait partie du jeu, il ne faut pas trop réagir […] On était dans l’œil du cyclone, oui… C’est le seul point qui m’a fait un peu réagir, la formation, les salariés. Qu’il y ait des critiques, c’est normal, quand les résultats ne sont pas là. Alors, évidemment dans un monde normal et un peu moins médiatisé, on prendrait en compte les aléas du sort qui font qu’à un moment donné, avec un niveau égal, vous prenez trois points ou zéro. Cela fait partie du jeu. Qu’on nous dise qu’il y a eu des échecs sur le recrutement, il n’y a pas de problème. Là où je trouve ça plus dur c’est quand on critique un club dans son ensemble, qui globalement marche bien, qui est bien organisé, où les salariés prennent leur travail à cœur et sont impliqués. Ça, je trouve ça un peu plus injuste et plus dur, en particulier sur la formation. Le fait d’exagérer les tendances, cela fait partie du jeu, mais on ne peut pas occulter les faits et la formation est une réussite aux Girondins de Bordeaux depuis de nombreuses années. Juste en regardant les faits, les classements, le nombre de joueurs qui deviennent professionnels… Il y a peu de clubs qui amènent autant de joueurs au professionnalisme. Il faut vraiment rester sur les faits et ne pas tout emporter dans la tempête. Par rapport à quelques clubs, on a moins produit de ‘Top Joueur’. Pour autant il faut regarder le nombre de professionnels qu’on produit et quels sont les clubs qui produisent des joueurs de ce calibre : Lyon. Ce n’est pas parce qu’on est en-dessous de Lyon qu’on est mauvais ».

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