Sur le plateau de l’Equipe 21, les chroniqueurs ont donné leur avis sur la belle dynamique de Bordeaux depuis le changement d’entraineur et cette arrivée de Gustavo Poyet en lieu et place de Jocelyn Gourvennec. Hervé Penaud pense que dire que cela est de la faute de Gourvennec serait prendre un raccourci. « C’est trop simpliste et un peu réducteur. Parfois quand vous avez un changement d’entraineur, ça peut modifier la perception de certains joueurs des efforts faits par les uns et les autres ». Guillaume Dufy lui, a toujours soutenu le technicien breton même lorsqu’il était menacé et pense qu’il demeurait l’homme de la situation. « Certainement. S’il a été viré et que le choc psychologique a réussi, ça veut dire que… Déjà Bedouet à Nantes parce que Poyet n’en gagne pas 4 mais 3. J’étais un partisan du maintien de Gourvennec et je suis persuadé qu’il aurait réussi ».

Enfin Guy Roux est plus nuancé car pour avoir vécu cette situation au cours de sa carrière, il pense que cela peut arriver à n’importe qui n’importe quand. « Gourvennec avait fait un excellent début de saison. Après il y a le trou et le trou s’enchaine. Ça m’est arrivé 3 fois en 42 ans. Mais vous vous raccrochez. Vous perdez un match, ensuite un nul, un pénalty refusé, vous tirez dans le poteau. Puis vous perdez trois matches de suite, vous perdez 10 places et vous êtes menacé. Bon là Bordeaux… J’aime autant Bordeaux que tous les clubs français mais je souhaite que ça ne s’arrête pas là. Si ça s’arrête là et qu’il en perd 4 de suite, comment ils font ? ».