Didier Tholot : “Laborde, j’avais dit que c’était certainement la meilleure recrue que Bordeaux pouvait avoir…”
Est-ce qu’il y a des différences depuis l’arrivée de Gustavo Poyet aux Girondins de Bordeaux ? Notre ancien joueur, Didier Tholot pense qu’« aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’il y ait une patte Poyet. Une patte se fait au bout de cinq-six mois. Sur deux matches… Ils sont dans la continuité de ce qu’ils ont fait avec Éric Bédouet à Nantes. Ce résultat a été très positif, et il a redonné de la confiance, une visibilité vers le haut. Et il y a aussi des choix qui ont été faits, qui n’ont peut-être pas été les bons à un moment donné. Il y a des joueurs qui sont revenus, d’autres qui font énormément de bien. Laborde, j’avais dit que c’était certainement la meilleure recrue que Bordeaux pouvait avoir… Oui, il a du déchet, oui ça ne va pas être un buteur à la Cavani, mais c’est quelqu’un qui est très généreux, qui donne pour l’équipe et qui permet à d’autres joueurs de se mettre en évidence. De Préville marque parce qu’aussi Laborde est là, et il profite des espaces, des appels, du pressing que fait aussi Gaëtan ».
En tout cas, depuis son arrivée, l’entraîneur Uruguayen a mis l’accent sur l’une des bases : la solidité défensive. « Le football est fait pour attaquer, pour jouer. Mais la seule chose qui est important c’est que quand vous ne récupérez pas le ballon, que vous n’êtes pas solides, compacts, vous laissez des occasions à l’adversaire, vous récupérer le ballon plus tard, vous laissez des efforts défensifs que vous payez sur le plan offensif… Dans n’importe quelle équipe, il faut d’abord être solide défensivement. En général, plus vous êtes solides, plus vous allez pouvoir reprendre confiance en vous… On a vu des séquences de jeu à Strasbourg, cela faisait un moment que l’on n’en avait pas vu comme ça aux Girondins. Parce que vous marquez en premier, que vous n’êtes pas difficulté, que vous reprenez confiance… Ce qui a vraiment aujourd’hui évolué, c’est qu’il y a des complémentarités. Elle joue l’un pour l’autre et non plus l’un à côté de l’autre ».