Pour l’avoir connu sur seulement deux semaines, Paul Baysse a témoigné à propos de Jocelyn Gourvennec et de son départ, sur le plateau du Canal Football Club. « Par rapport au coach Gourvennec, j’avais eu des échanges avec lui, je voulais travailler avec lui. Je voulais travailler avec lui aussi depuis un petit moment. C’était chose faite dans mon club formateur en plus, mon club de coeur. Il y avait beaucoup de choses réunies pour moi. J’ose espérer que ce n’est pas à cause de moi mais c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase […] Sur le premier match, on va gagner à Troyes. Ça ne tient pas à grand chose. Ça tient à un fait de jeu. Malheureusement, c’est moi qui suis concerné mais ça ne tient pas à grand chose. Quand j’arrive, quand j’ai le discours du coach, quand je connais Bordeaux, je sais que ça ne tenait pas à grand chose. Je vais plus loin dans les stats, on a pris 15 points sur 18 sur les derniers matches. dont la défaite face à Caen. Ce n’est pas évident. Ça fait partie du foot et quand ça ne va pas, on tape sur le coach plus que sur les joueurs et c’est malheureusement le coach qui a payé. J’espère que ce n’est pas de ma faute ».

A ce sujet-là, il a forcément abordé le fait de jeu qui a accéléré la chute du technicien breton : son carton rouge lors de la défaite à Caen (0-2). « J’ai pris un bon coup. Après les conséquences sont énormes, pas forcément sur une erreur d’arbitrage mais sur un geste que l’arbitre n’a pas vu, quand on voit tout ce que ça engendre au niveau du club. Je n’ai pas à avoir cette réaction. Je pense pour ma défense qu’elle est humaine mais qu’elle n’a pas sa place sur un terrain de foot ».

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