Nombre de fumigènes allumés en hausse cette saison

    Ultras fumigènes

     

    La loi Alliot-Marie qui date de décembre 1993, relative à la sécurité des manifestations sportives interdit « l’introduction de fusées ou artifices de toute nature » (Art. 42.8) dans les stades de football. La Ligue, de son côté, précise cette interdiction en parlant « d’engins pyrotechniques prohibés sont entre autres : les cierges magiques, les torches et bougies, les feux de Bengale, les pétards, les bombes fumigènes, les fusées, et tous les articles pyrotechniques dont l’allumage, la projection ou l’éclatement peuvent être générateurs d’accident tant pour leur détenteurs que pour des tiers » (Art. 528).

    Pourtant, malgré le fait que leur introduction, leur détention ou leur usage peuvent être punis de trois ans d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende, le nombre de fumigènes recensés dans les stades de Ligue 1 et Ligue 2 est en hausse au stade de la 24ème journée de L1. En effet, 1 502 fumigènes ont été utilisés contre 679 la saison passée.

    Marseille est en tête avec 384 fumigènes recensés, devançant Saint-Étienne, Bordeaux, Lyon et le PSG.

    Pour rappel, lors des 30 ans des Ultramarines et de Bordeaux-Marseille, 179 avaient été recensés rien que pour cette rencontre.

    Le Courrier Picard