Dans un papier destiné à donner son avis sur la polémique des Ultras, le consultant Vincent Duluc a évoqué la situation des supporters bordelais dans l’édition L’Equipe du jour. “Les six minutes de temps additionnel de Bordeaux-Amiens (3-2) ont rappelé, samedi soir, que les supporters girondins avaient tendance, ces derniers temps, à rentrer chez eux plus tard que les autres. La semaine dernière, à Strasbourg (0-2), les ultras bordelais qui avaient bravé l’interdiction de déplacement, et qui avaient été expulsés de la Meinau, avaient effectué jusqu’à dix-huit heures de garde à vue. Ils seront probablement interdits de stade, à terme, pour leur geste, et ils ont suscité un mouvement de solidarité, dans les stades de France, qui mérite d’être considéré. Ce n’est pas parce que les ultras se battent parfois les uns contre les autres qu’il ne faut pas les écouter quand ils se battent pour la même chose. Les Marseillais, qui les détestent, ont soutenu les Bordelais, cette semaine. Les ultras du pays n’ont pas toujours raison. Ils ont peut-être tort, d’ailleurs, de mélanger, en ce moment, la revendication de l’usage des fumigènes et la contestation des interdictions de déplacement : ils créent une confusion et affaiblissent leur propos sur le sujet le plus important”.