Didier Tholot : “J’avais l’impression que Bordeaux jouait pour ne pas perdre et que là, Bordeaux joue pour gagner”

    Didier Tholot

     

    Sur les ondes de la radio officielle des Girondins de Bordeaux, Didier Tholot, a donné son avis sur la bonne période actuelle et donc le retour des résultats positifs. Pourquoi tout va mieux ? Voici sa réponse.

     

    « C’est des cycles, c’est aussi des manières différentes de travailler, un changement qui a été opéré… Ce n’est pas contre Jocelyn, contre la personne en place, mais quand il y a un changement il y a forcément une remobilisation de tout le monde : de chaque état de joueur, ceux qui étaient intouchables, ceux qui n’étaient pas dans le groupe, tout le monde est remis à pied d’égalité. Puis au fil du temps et des résultats, la confiance revient […] Et puis il y a aussi le fait de commencer les matches pour les gagner, plutôt que d’attendre la faute de l’adversaire, ce que faisait Bordeaux ces derniers temps quand ça n’allait pas trop. C’est dans l’attitude. Pour jouer au football, il faut d’abord bien défendre, récupérer le ballon avant de pouvoir mettre des schémas en place. Pendant un temps, Bordeaux était en bloc, pas forcément des lignes très espacées, mais n’avait pas cette zone-press, c’est-à-dire qu’on restait, on était en place, il n’y avait pas d’agressivité sur le porteur du ballon. Aujourd’hui, cette équipe défend en avançant, va chercher… Cette équipe récupère des ballons plus haut, qui permettent d’avoir des solutions offensives […] Il y a certainement une lassitude qui s’était mise dans l’équipe et un changement de stratégie. J’avais plus l’impression que Bordeaux jouait pour ne pas perdre et que là, Bordeaux joue pour gagner […] On parle souvent d’envie, mais je ne suis pas sûr que les joueurs n’avaient pas envie avant. Quand vous êtes à quatre mètres de l’adversaire, quand vous arrivez le ballon est donné à un autre joueur… Vous avez cette impression de l’extérieur alors que c’est simplement un problème de positionnement et d’agressivité […] Tu peux toujours rechuter parce que le football est comme ça, mais en tout cas tu as fait le plus dur… Un match délicat à Nantes, tu recevais Lyon, tu allais à Strasbourg, c’était quand même trois matches à haut risque pour t’enfoncer un peu plus ».

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever