Après sa carrière de joueur professionnel, Fernando Menegazzo raconta ce qu’il fit de ses journées. Puis, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux se rendit compte que le terrain lui manquait…  « Les deux premières années en fait, je suis resté au Brésil pour organiser un peu mes choses. J’étais resté presque 13 ans à l’étranger donc j’ai repris un peu mes affaires en main. Mais j’ai eu ce manque du terrain, du vestiaire, l’ambiance du match… Pendant un moment aussi j’ai travaillé avec mes anciens agents pour voir un peu des joueurs mais ce n’était pas quelque chose que j’aimais faire, d’appeler les gens… J’avais toujours l’impression que j’étais en train de déranger quelqu’un, ‘je suis en réunion, je vous rappelle’ et après personne ne me rappelait. C’était un peu embêtant. Je regardais toujours les matches, je regardais le placement des joueurs, comment ils étaient pendant le match… Donc je me disais peut-être que c’était cette direction que je devais prendre. Et là, depuis que je suis sur le terrain, je ressens presque les sentiments que j’avais quand j’étais un joueur. D’être sur le terrain, de toucher la balle, de parler de football, d’être dans le vestiaire… Je me retrouve très, très bien dans cette situation ».

 

Le FCGB a t’il changé depuis son départ ? « Je n’ai pas trop ressenti de différences. Quand on est un joueur où un entraîneur, on est toujours dans le vestiaire. C’est là que ça se passe et je n’ai pas vu de gros changements qui puissent être beaucoup mieux ou pires. Pour moi, ça reste un club qui est très structuré et qui donne beaucoup de moyens pour qu’on puisse travailler ».

 

Est-ce qu’il s’éclate aujourd’hui, et est-ce que son avenir se situe à ce poste d’entraîneur ? « J’espère. C’est quelque chose de très bien d’être sur le terrain, de sentir les garçons, de les observer, de rigoler, de faire un travail sérieux, de prendre de bonnes informations que eux donnent aussi… ».

 

GoldFM

Retranscription Girondins4Ever