Comme il l’avait déjà expliqué, au départ, Fernando Menegazzo aurait dû être l’adjoint de Michel Preud’homme. Puis au final, il fut celui de Gustavo Poyet. Mais dans tous les cas, il apprécia que les Girondins aient pensé à lui. « J’étais très surpris. En même temps d’être surpris, j’ai surtout été vraiment très touché. Que le club démontre un intérêt pour que je vienne, ça m’a touché, ça m’a rendu très fier. De pouvoir retourner dans un club où j’ai vécu des années magnifiques au niveau sportif et dans ma vie, en plus je devais venir pour un autre entraîneur et à la fin ça s’est décidé pour un autre… Bien sûr au départ j’ai eu Monsieur Preud’homme. Je lui dois tout mon respect et je lui donne toute mon admiration pour l’invitation qu’il m’a faite. A partir du moment où il m’a libéré et qu’il m’a dit ‘Fernando prend cette opportunité, pour toi ça va être très important…’ J’ai tout de suite dit oui au Président après”.

 

Il eut forcément Gustavo Poyet au téléphone quelques fois avant de revenir. « On s’est téléphoné deux ou trois fois avant que j’arrive. La connaissance, quand on parle le plus de football, c’est quand on est ensemble, quand on est sur le terrain lors des entraînements et des matches. J’ai eu une très bonne impression au téléphone. Tout se passe très bien donc c’est bien”.

 

Puis il parla de son rôle d’adjoint, vis-à-vis des demandes de l’entraineur bordelais. « Il a son premier adjoint, donc je suis son second adjoint. Je lui fais connaître un peu la philosophie du club. Je suis très proche des joueurs. Je discute beaucoup avec les joueurs, pas que sur des discussions tactiques ou techniques mais pour savoir comment ils sont, comment ils vont, s’il y a quelque qui ne va pas… Pour les mettre dans les meilleures conditions possibles pour s’entraîner et pour jouer. Après bien sûr quand Gustavo me demande mes idées, j’en parle. A la fin, ça sera toujours sa décision qui va prédominer ».

 

GoldFM

Retranscription Girondins4Ever