Thierry Laurey : “S’il y a un penalty sifflé en première mi-temps, si le hors-jeu est signalé en deuxième mi-temps…”

    Thierry Laurey

     

    Lors de la conférence de presse d’après-match, l’entraîneur du RC Strasbourg, Thierry Laurey, a évoqué plusieurs sujets. Notamment celui de la fébrilité de ses joueurs face aux Girondins de Bordeaux.

     

    « Non, mes joueurs n’ont pas été fébriles. J’ai un gardien qui a été fébrile. Je ne vais pas dire le contraire. Si je dis qu’il est en confiance, vous allez me demander si je suis débile. Arrêtez de me prendre pour un idiot. Bien sûr qu’il y a des choses qui n’ont pas fonctionné comme on aurait aimé qu’elles fonctionnent. Malgré ça, il y a des faits de jeu qui n’ont pas tourné pour nous. Je ne suis pas en train de trouver des excuses bidons, non. Sauf que s’il y a un penalty sifflé en première mi-temps, si le hors-jeu est signalé en deuxième mi-temps et que l’on a un peu de réussite sur le poteau. Alors vous allez dire, avec ‘si, si, si, si’, mais ce ne serait pas la première fois que cela arriverait. Cela s’est joué sur pas grand-chose. Bordeaux a eu une grosse maîtrise, non pas dans le jeu, mais une grosse maîtrise athlétique et une grosse emprise sur le jeu car on a eu du mal à les bouger. Malgré tout, en première mi-temps, on a eu quelques possibilités de les mettre en difficulté. Il nous a manqué un poil de lucidité, un poil de d’initiative par moment, un poil de présence dans la surface. Des petits trucs qui ne sont pas énormes, mais qui ont fait pencher la balance du côté de Bordeaux. Je veux bien reconnaître que l’équipe bordelaise est beaucoup plus en confiance que lorsqu’on la joué en fin d’année dernière. Quand on a marqué au bout de deux minutes à Bordeaux, vous n’avez pas demandé si Bordeaux était fébrile ou pas. Et pourtant, elle l’était. C’est la même chose. C’est un rapport de force qu’il y a dans ce match, si Bordeaux ouvre le score contre nous, ou quel que soit l’adversaire, s’ils ouvrent le score avant nous, cela nous mettra en difficulté. Ils se sont recroquevillés, ils ont un bloc très présent, on savait que ce serait difficile. S’il y avait une chose à ne pas faire, c’était de laisser les bordelais ouvrir le score. Je ne suis pas abattu pour autant. On va aller à Grenoble pour se qualifier, on va faire une équipe pour se qualifier ainsi qu’à Troyes. C’est une remise en question permanente ».

     

    ARL

    Retranscription Girondins4ever