Benoit Costil évoque la rencontre face à Strasbourg et une forme de revanche sur le match aller

    Benoit Costil

     

    A quelques heures d’affronter Strasbourg une nouvelle fois, Benoit Costil revient sur le désastre du match aller (défaite 3-0 à domicile) et parle du terme de ‘revanche’ sur ce nouveau match. « Après, le terme revanche, ça peut arriver mais il y a eu quand même beaucoup de choses qui se sont passés en très peu de temps. On a joué contre eux le 8 décembre et on rejoue contre eux début février. Ça va tellement vite. En si peu de temps, il y a eu énormément de choses qui ont changé. Il y aura quasiment les mêmes joueurs. Il n’y aura plus le même banc chez nous. Ce qui devra perdurer, à Strasbourg et ensuite, c’est une vraie base défensive, une grosse base défensive. On l’a vu à Troyes également. Contre Troyes, on a été solide. Il faut beaucoup courir parce le foot déjà, ça nécessite des efforts, beaucoup d’efforts. On l’a vu contre Lyon , on a plus couru que l’adversaire ».

     

    Avant le match de Lyon, le portier bordelais avait déclaré que Bordeaux avait une équipe pour beaucoup courir. Il revient justement sur ces propos dans cet extrait. « C’est le profil des joueurs qui me fait dire ça, oui. Même dans les grandes équipes, ça court. Si vous prenez un exemple d’un défenseur, peut-être qu’un Tiago Silva va beaucoup moins courir mais parce que son équipe a le ballon, que lui il a le placement, la technique, il a le ballon… Mais nous, nous ne sommes pas Paris. A Barcelone, peut-être qu’il y a des joueurs qui courent moins. Et encore, si je regarde les stats, ça court de partout. Aujourd’hui, le championnat de France est tellement difficile, tellement physique, que vous avez beau être une équipe qui joue la Champions League – j’occulte Paris – qui reçoit une équipe qui vient de monter, si vous ne mettez pas les ingrédients physiques, athlétiques, ça peut sauter. Tout le monde peut passer à la trappe. On doit s’appuyer là-dessus, sur ce qu’on fait défensivement depuis le début de la saison, une vraie structure, deux bonnes lignes de quatre, voire de quatre plus cinq derrière le ballon et de ne pas avoir peur de ne pas avoir le ballon. L’adversaire a le ballon mais si on est bien structuré, bien en place, il a du mal. Lyon ne s’est pas créé d’occasions dans le jeu, et ça c’est important. Troyes quasiment pas non plus. Nantes quasiment pas non plus. Donc ça c’est hyper intéressant et ça nous empêche pas de mettre trois buts contre Lyon et même d’avoir plusieurs ballons de 4 à 1. L’un n’empêche pas l’autre ».

     

    GoldFM

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