Depuis son arrivée, Benoit Costil a malheureusement connu des débuts difficiles sportivement avec les Girondins de Bordeaux. Est-ce que cela l’a au final fait avancer ? “Bien sûr que ça fait avancer dans une carrière, il faut toujours se servir des moments difficiles. Je n’ai rien eu de facile dans ma carrière. Je suis toujours arrivé dans des clubs où c’était des challenges importants. Même dans des clubs moins importants, où à l’époque j’étais prêté à 20 ans. Je n’avais pas le droit de me gaufrer quand je vais à Vannes. Si je me gaufre, je fais peut-être une carrière bien différente. A Sedan, je passais derrière Patrick Regnault qui avait fait 10 ans, à Rennes idem avec Nicolas Douchez qui était international. Les gens m’attendaient au tournant. A Bordeaux pareil, je passe derrière quelqu’un qui est resté très longtemps et qui a fait d’excellentes choses ».

 

Justement, a t-il eu la sensation que le “Fantôme Carrasso” le poursuivait ? « Tout ça, ça ne me fait pas peur. Moi, je suis respectueux de tout ça. Je pars du principe qu’il faut respecter les prédécesseurs, qu’il faut respecter l’histoire du club, ceux qui ont fait des choses aussi intéressantes. Comme j’ai du respect énorme pour Ulrich Ramé, que j’ai la chance d’avoir au quotidien et avec qui j’échange très bien. Ca ne me pose pas de problème. Après, je garderai mon avis pour moi ».

 

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