Gustavo Poyet décrit la proximité qu’il met en place au sein de son groupe de joueurs

    Gustavo Poyet et Matheus Pereira

     

    Arrivé il y a quelques jours au Haillan, le nouvel entraîneur des Girondins Gustavo Poyet a laissé transparaître une méthode de travail rigoureuse tout en étant très proche de ses joueurs. Il explique justement cela dans cette interview pour Sud Ouest. “Je me souviens qu’à Grenoble, c’était tous les dimanches. Les anniversaires de joueurs à fêter, des petits championnats où le perdant payait : on trouvait la formule pour organiser quelque chose. Pour nous, c’était bien d’être encore ensemble. Je crois que c’est important pour les nouveaux joueurs, les étrangers. Rester même seulement 20-25 minutes de plus permet de parler de choses qu’on n’évoque pas autrement. On ne le fera pas toutes les semaines mais c’était bien […] Je sépare complètement le joueur de la personne. Le mercredi, vous ne le voyez pas, c’est la part la plus importante de la semaine. On travaille tactiquement, on voit des choses par rapport à l’adversaire. Là, il n’y a plus de proximité, je suis le boss. Après, c’est différent. On peut s’entendre très bien humainement avec un joueur et que sur le terrain, ce soit plus difficile. Ce sont deux choses différentes”.

     

    Ceci étant, il a aussi répondu au fait que cette proximité rendrait les choses plus difficiles pour prendre des décisions importantes. “Pour le joueur, pas pour moi. Pour moi, ça l’est quand il y a au même poste deux joueurs qui sont en forme, dont j’aime le profil et qu’il faut trancher. C’est tout. Cette façon d’agir, c’est la première chose de laquelle j’ai parlé avec « Tarro » avant de commencer à Brighton. Qu’est-ce qu’on veut faire ? Comment tenir la relation avec les joueurs ? On a parlé de nos différents entraîneurs. Et on a décidé de créer une relation avec les joueurs différente d’un autre. Je ne dis pas mieux, mais comme on est, nous”.

    Sud Ouest