A la tête de l’équipe girondine depuis quelques jours, Gustavo Poyet a été questionné par Sud Ouest sur son recrutement, et notamment son entretien d’embauche avec la direction, et sa vision de l’effectif. “Bien sûr que j’avais pris des renseignements. Il y a déjà des choses importantes : l’histoire – le club a gagné des trophées -, où se situe le budget, la valeur du groupe. Après, c’est à moi. Il n’y a pas d’excuses. À la fin de la saison, ce sera moi […] J’ai été moi-même au moment de convaincre Nicolas de Tavernost pour ce poste. C’était un bon rendez-vous pour moi, pas facile, ma première réunion en français. Mais je veux que la personne en face me connaisse, ne pas faire l’acteur pour qu’on me donne du travail. Et ça s’est bien passé […] J’avais une idée de l’équipe. Dès qu’on a évoqué cette possibilité, je m’y suis projeté. C’est la même chose, je ne veux pas d’excuses. Arriver et dire: « C’est qui, qui joue, là ? » Tout de suite, je savais ce que je voulais, j’ai demandé si c’était possible de prendre un joueur ou pas. C’est moi, j’aime bien faire des plans et je ne veux pas arriver en disant: « tiens, ça, je ne savais pas »”.

 

Pour en revenir à l’avenir, le coach des Girondins a décrit ses objectifs en termes de changements dans l’équipe et de classement final. ” Il y a beaucoup de choses que j’aimerais changer, essentiellement quand on a le ballon, mais je ne veux pas les embrouiller. Le terrain à Strasbourg n’est pas bon, je ne vais pas demander aux joueurs de jouer d’une façon impossible. Il y a certains éléments que j’ai reportés à la semaine prochaine à cause de ça. En terme de classement, ce sera plus haut possible. Tranquille (sourire) ! On n’a gagné qu’un match. Je vous réponds dans quelques rencontres”.