Marius Trésor : “Ils ont dû se prendre en main et s’apercevoir qu’on n’était pas à notre place”

    groupe et Gustavo Poyet

     

    Marius Trésor est revenu sur la victoire des Girondins de Bordeaux à domicile face à Lyon, et sur ce fameux “choc psychologique”. « Il y a eu une prise de conscience de la part du groupe. Je ne pense pas qu’Éric Bédouet ou Gustavo Poyet aient eu le temps de changer les joueurs. Ils ont dû se prendre en main et s’apercevoir qu’on n’était pas à notre place. J’espère que ça va continuer parce que le prochain match, on a encore l’aller en travers de la gorge […] Par rapport à Jocelyn, qu’est-ce qui a vraiment changé ? On sent peut-être qu’il est un peu plus présent au bord de la touche, à diriger, aux entrainements aussi, leur parler… Peut-être que Jocelyn ne le faisait pas assez. On a vu une équipe soudée, bien en place, laissant très peu d’espaces… On ne peut pas dire qu’on a eu de la chance, parce que les lyonnais ne se sont pas créés énormément d’occasions, à part sur coup de pied arrêté. Bordeaux a fait déjouer Lyon. On a vu un Nabil Fékir essayer, mais il n’a pas été celui qui fait basculer un match. C’est naturellement qu’on a gagné ce match […] Dès qu’on avait perdu le ballon, le premier à défendre était Gaëtan Laborde. L’équipe se replaçait… Nicolas De Préville travaille énormément à faire jouer ses adversaires, même Malcom, on a vu tout le mon participer. Et à la perte de balle, on se replaçait. Lyon avait très peu d’espaces pour évoluer. Et on n’a pas été bêtes à se jeter sur Fékir… ».

     

    Quant à l’attitude sur la touche de Gustavo Poyet ? « J’ai discuté avec quelqu’un qui m’a dit qu’il avait l’impression de voir Diego Simeone parce qu’il vit le match ! Il regarde son équipe, dès qu’on est un peu mal placé, c’est lui qui le premier crie pour réajuster l’équipe ».

     

    Un constat avait été fait lors de son arrivée par Gustavo Poyet : la jeunesse de son équipe. Cette jeunesse a vraisemblablement besoin d’un entraineur porche d’elle. « C’est toujours sympa qu’un entraineur participe, pour les jeunes. Je me rappelle quand je m’occupais des moins de quinze ans, j’avais le fils d’Aimé Jacquet qui était dans le groupe, et de temps en temps Mémé venait sans se faire voir. Après, il me disait que c’était extraordinaire de me voir avec les gamins, parce que je participais, avec des petits challenges. Cela fait vivre le groupe […] On a un groupe jeune. Youssouf, Koundé, Tchouaméni, Malcom, Laborde… ».

     

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever

    https://www.goldfm.fr/2018/01/31/soir-de-foot-n87/