BeIn Sports a consacré un reportage à Gustavo Poyet. L’occasion pour le principal intéressé de se présenter à nouveau. « J’ai fait, après la Premier League, tout ce qu’il fallait pour être entraineur. Je suis passé par la Grèce, l’Espagne, la Chine, et maintenant la France, j’ai bougé partout […] Je suis quelqu’un de passionné, comme quand je jouais. Je n’aime pas du tout perdre un match. Au niveau du caractère, j’ai un peu changé, je suis plus tranquille. Plus vieux aussi, c’est pour ça que je suis plus tranquille, je me suis un peu assagi (sourire) ».

 

Lors de son parcours d’entraîneur, il a connu plus d’échecs que de la réussite. « C’est comme ça que cela marche, l’avis des gens. Pour décrire comment marche le métier d’entraineur maintenant, il faut regarder Zinedine Zidane. L’année dernière, c’était le meilleur entraineur du monde, et là maintenant non il ne serait pas bon. C’est le football… Si on me dit qu’une partie de ma carrière d’entraineur n’a pas marché, je te répondrais au Bétis Séville. Mais c’est de ma faute aussi, pas du club. C’était moi. C’est plus facile de regarder le partie négative que la positive, mais c’est normal… ».

Du coup, c’est un peu une arrivée surprise… « J’étais en Amérique du Sud, j’étais chez moi, et j’étais allé voir ma mère. On m’a appelé, on a commencé à parler, et ça a été très vite. Ces discussions ont eu lieu après le dernier match, le jour où est parti l’entraineur Jocelyn Gourvennec. Ça s’est fait en deux-trois jours. J’ai voyagé vers Madrid, puis Londres, et je suis arrivé à Paris, puis Bordeaux. C’était de la folie ».

 

 

📽️🎙️ Entretien exclusif avec Gustavo Poyet, le nouvel entraîneur des @Girondins
> Premier test à 17h contre l'OL sur beIN SPORTS 1 #FCGBOL pic.twitter.com/9vFLCROFm0

— beIN Ligue 1 Confo (@beINLigue1Confo) January 28, 2018