Gustavo Poyet explique comment il a décidé de devenir entraîneur

    Gustavo Poyet

    Gustavo Poyet, qui a eu une belle carrière de joueur notamment à Chelsea, parle de la façon dont est née cette vocation pour être entraineur. « Quand j’étais à Chelsea, j’avais 30 ans, et un jour j’étais à côté de Gianluca Vialli. C’était mon copain, il jouait avec moi. Le jour d’après, il était entraineur. Ce jour-là, je me suis dit qu’un jour ça pouvait être moi, alors j’ai commencé des entrainements, des situations d’équipe, d’une manière différente. Quand tu es un joueur, tu arrives à l’entrainement et l’entraineur te dit que tu dois faire dix mois quelque chose, tu le fais… Tu ne sais pas pourquoi mais tu le fais. Et donc à ce moment-là, j’ai commencé à regarder plus attentivement et à me dire que j’aimais bien ça, que ça je n’aimais pas, et que si je devais un jour entraineur. J’ai ensuite été assistant de deux entraineurs, c’était vraiment important pour moi parce que j’étais dans le groupe, je regardais tout ce qui se passait, mais je ne prenais pas de décision. C’est le meilleur cours que l’on peut avoir. Quand j’ai terminé ça, je me suis dit que c’était pour moi. C’est comme ça que j’ai commencé à prendre un peu de tout le monde (entraineurs, ndlr), mais ce que je n’aimais pas je me suis toujours dit que je ne le ferai pas ».

    Son premier club entrainé a été Brighton. Le nouveau coach bordelais estime qu’il est différent de l’entraineur qui entrainait à cette époque grâce à son expérience acquise dans les autres championnats mais aussi de part la communication par les réseaux sociaux. « Oui, je suis différent de celui qui entrainait Brighton. Tu connais des cultures, des joueurs de partout, les réactions des joueurs quand tu gagnes ou quand tu perds. L’Angleterre c’est totalement différent de la France, l’Espagne, la Chine. Les générations aussi ne sont pas les mêmes, cela a beaucoup changé. Je ne peux pas dire si c’est mieux ou pire, mais c’est différent. Je ne me rappelle pas comment ont fait les entraineurs quand le téléphone est arrivé, moi j’étais un joueur et c’était bien pour nous. Maintenant, avec les réseaux sociaux et tout ça… J’ai cinquante ans et je pense que j’en ai 80. C’est incroyable comment c’est passé vite… C’est totalement différent ».

     

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