Stéphane Martin a été questionné sur la dernière victoire des Girondins de Bordeaux, à Nantes. « C’est sûr que c’était une victoire importante parce qu’en plus on a je trouve plutôt bien joué. Elle est méritée. Dans la manière, c’était mieux qu’à Troyes, contre un adversaire plus huppé. Inespérée, ça serait terrible de dire ça, mais c’est sûr que la semaine a été difficile donc on n’y allait pas forcément triomphant. Ca s’est bien passé et c’est une bonne surprise. L’équipe s’est bien comportée. Maintenant, il faut à tout prix confirmer, ce qu’on n’a pas réussi à faire contre Caen. Là, on a un adversaire qui n’est pas trop mal qui se profile à l’horizon. Sur ce que j’ai vu hier, ce n’est pas trop mal. Mais bon, en même temps c’est un beau match, un beau match à jouer. Il faudra être présent et rester sur ce qu’on a vu à Nantes ».

 

Puis il réexpliqua les raisons qui ont fait que le club dut se séparer de Jocelyn Gourvennec. « C’était toujours possible de continuer avec Gourvennec. On a toujours dit qu’on avait de l’estime pour lui, à la fois sur le plan professionnel et humain. Ca c’est vrai et on ne va pas surtout pas se renier là-dessus parce qu’on continue à le penser. Maintenant, c’est sûr que la série est vraiment terrible. Il arrive un moment, où comme tout le monde le dit, où on ne peut pas changer toute l’équipe donc on change l’entraîneur. Ce n’est jamais une solution satisfaisante surtout, et j’insiste là-dessus, quand on pense que la personne en place est quelqu’un d’une grande valeur. Mais effectivement, on était sur une série qui était terrible. Il n’y a pas d’autres mots. 8 points sur 42, c’est vraiment un trou noir. Donc on est arrivé à cette solution, qui ne nous satisfait pas mais qui était devenue la seule possible pour vraiment faire bouger les choses radicalement ».

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