Gustavo Poyet vu d’Angleterre, d’Espagne et de Chine

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    Des journalistes de Goal ont déjà vu à l’oeuvre Gustavo Poyet, le nouvel entraineur des Girondins. Patrick Gleeson le journaliste de Goal en Angleterre parle de l’arrivée de Gustavo Poyet à Brighton en 2009 “alors que le club évoluait en League One (D3) et a entrepris de changer la structure entière du club d’un point de vue du jeu […] Il a mené Brighton au titre de la League One 2010-2011 en pratiquant l’un des meilleurs football que le club ait connu. Il a été limogé lors de la saison 2012-2013 juste après avoir loupé de peu l’accession en Premier League. Entre temps, “il a construit ses équipes avec des joueurs moyens et les a moulés à son système, tout en brisant les records de transferts du club sur des attaquants ratés […] Poyet a convaincu Vicente Rodriguez de rejoindre le club, mais l’ancienne star de Valence l’a qualifié de pire manager avec lequel il n’ait jamais travaillé après avoir joué sous ses ordres. Du côté de Sunderland, c’est également un peu le même scénario. “Cela a bien commencé mais ça a mal tourné […] Il a emmené l’équipe en finale de la Coupe de la Ligue lors de sa première saison et a maintenu le club en Premier League […] Les choses se sont détériorées et Poyet a manqué d’idées en 2014-2015”. Il a finalement été limogé en mars 2015, son équipe se battant pour ne pas descendre.

     

    Après son aventure en Angleterre, il connut la Grèce et ensuite l’Espagne avec le Bétis Séville en 2016. L’expérience espagnole fût très courte. Il prit les commandes de l’équipe en mai 2016 et il a été limogé en novembre 2016 “n’ayant disputé que 11 matches de championnat. Une expérience qu’il décrira comme la pire [qu’il ait] vécue” comme le rapporte Luis Herrera journaliste Goal Espagne. “Avant le début de la saison, Poyet a dit qu’il s’attendait à ce que son équipe se batte pour finir entre la 8e et la 12e place, ce qui était loin des attentes des fans, et la façon de parler directe et parfois conflictuelle de Poyet l’a mis en porte-à-faux avec la presse locale et les supporters […] Le Conseil d’Administration a choisi de le limoger pendant la trêve internationale de novembre. Ainsi, il aura eu 3 victoires, 2 nuls et 6 matches perdus en tant qu’entraîneur du Bétis.

     

    Sa dernière expérience avant de rejoindre les Girondins se fera en Chine au “Shanghai Shenhua à l’hiver 2016” et est racontée par Zhicheng Hu journaliste Goal Chine. “Il ne pouvait pas arrêter le malaise et la tristesse qui ont longtemps entouré le club. Et finalement, il n’a pas pu arrêter la spirale descendante du club. Les joueurs ne l’ont jamais réellement suivi et ça l’a condamné dès le départ. Ses résultats à Shenhua étaient épouvantables. Six victoires, six nuls et onze défaites en 23 matches, une forme de relégation […] Il fallait changer quelque chose et il était devenu évident que Poyet n’était pas l’homme qu’il fallait pour changer les choses. Le président de Shenhua Wu Xiaohui et le directeur général adjoint Zhou Jun ont inexplicablement surestimé les capacités d’un homme qui avait été limogé par Sunderland, Brighton et le Bétis.