Maxime Poundjé : “C’était difficilement décelable, d’autant plus qu’il y a eu pas mal d’entrainements de qualité”

    Maxime Poundjé

     

    Jocelyn Gourvennec a souvent répété qu’il voyait ses joueurs faire de bonnes séances pendant la semaine, alors qu’en match c’était souvent le contraire. Vous allez voir que Maxime Poundjé est plutôt du même avis que son ancien entraîneur.

     

    « C’est une accumulation de tout, avec la situation actuelle. Il y a un peu de doute dans les têtes qui subsiste. Ce qui fait qu’on ne se lâche pas complètement et pourtant il y a des joueurs de qualité. Je pense qu’il y a un blocage […] Maintenant, il faut obtenir les points pour que le club se maintienne. La réalité, elle est là. Il faut acquérir les points pour se maintenir, et après on verra : l’urgence est là […] Honnêtement, tout ce qui se passe depuis le match du PSG… Tout ce qui a découlé derrière était difficilement décelable après ce match, d’autant plus qu’il y a eu pas mal d’entrainements de qualité. J’ai vu de l’envie, l’envie de bien faire. J’ai encore en tête le plus récent face à Troyes, où honnêtement c’était assez incroyable en termes d’intensité, de pression, d’envie de bien faire. Franchement, c’était difficilement décelable. J’ai vu des entraînements de qualité et malheureusement, on l’a trop peu vu en match, trop peu vu… Comment on peut l’expliquer ? (silence) Le match, c’est l’heure de vérité. On a l’habitude de dire qu’un entrainement ne remplace pas un match, c’est une ambiance et une atmosphère différente, une pression différente. Il y a un vrai adversaire, une réelle opposition. En face, il y a des gars qui ne vont pas lâcher, ils sont là pour gagner des points, c’est un réel combat. Comment expliquer cette différence ? On a souvent l’habitude de dire qu’on joue comme on s’entraine… J’ai vraiment vu des entraînements de bonne qualité, et en match on ne voyait plus ça. Il y a un peu de tout qui fait que dans les têtes, le jour J, il y a ce petit blocage qui va faire que… Cette petite pensée qui fait qu’au lieu de ce lâcher, on va être moins précis dans le dernier geste, inhibé, alors qu’il ne faut pas. Mais c’est parfois difficile. On parle, on dit des choses, mais le jour J c’est parfois difficile ».

     

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever