Marius Trésor : “Il y a eu beaucoup de mauvaises décisions arbitrales qui ont conduit à la place où elle est actuellement”

    Marius Trésor

    Marius Trésor a estimé que même si les Girondins n’ont pas été assez efficaces depuis le début de saison face au but, les décisions arbitrales ont également causées une perte de plusieurs points. « On aurait pu ouvrir le score en première mi-temps. On a eu deux ou trois velléités offensives mais en deuxième mi-temps, on n’a pratiquement rien eu. On n’a fait que de subir. J’ai du mal à comprendre comment nous en sommes arrivé là. Parce que quand on voit le début de saison des Girondins, le président Martin parlait même de l’Europe, de la Champion’s League. Depuis Paris, on a perdu notre football. On va dire que je suis toujours après eux mais si on doit analyser le parcours des Girondins depuis le début de la saison jusqu’à maintenant, on s’aperçoit qu’il y a eu beaucoup de mauvaises décisions arbitrales qui ont conduit à la place où elle est actuellement. On se rappelle à Paris, je ne dis pas qu’on aurait battu Paris, mais à 2-0 il y a la main de Kimpembé dans la surface qui peut te permettre si tu transformes le pénalty de revenir à 2-1. L’arbitre ne voit rien et sur le contre, tu prends le troisième. Tu reviens à 3-1 et Otavio fait une main sur un mauvais rebond du ballon, et là il siffle le pénalty. À Caen, tu as deux pénaltys. Contre Marseille, tu mènes 1-0, il y a la faute de Rami sur Sankharé dans la surface. Contre Nantes aussi. Quand tu mets bout à bout tout ça, tu te rends compte que depuis le début de la saison on ne peut pas dire qu’ils t’ont avantagé et tu as perdu beaucoup de points […] Après le match contre Marseille où Monsieur de Tavernost a parlé de l’arbitrage et il y avait même un arbitre qui avait dit que si Bordeaux se retrouvait là c’était la faute de de Tavernost et de Trésor. Je ne savais que je continuais à jouer (rires). Je ne critique pas continuellement les arbitres mais je m’arrête sur des faits. Je me dis pourquoi ? On s’aperçoit que début de la saison qu’une équipe a déjà 7 ou 8 pénaltys en sa faveur. Une année, on a vu Lyon qui en avait plein. À Saint-Etienne aussi car ils ont peut-être des garçons plus malins que les nôtres. Hamouma, tu n’as pas intérêt à le toucher dans la surface parce qu’il a peut-être appris et il tombe très bien dans la surface. À un certain moment, Lyon c’était pénalty sur pénalty. Contre Lyon, une fois on mène 1-0 quand on a fait 1-1 et qu’il y a la faute de Diakhaby sur Malcom dans la surface, que l’arbitre ne siffle pas. On avait aussi contre Guingamp, une faute sur Vada. Au lieu de siffler pénalty, l’arbitre siffle simulation. Quand tu revois l’action, tu t’aperçois que le défenseur ne touche pas le ballon et touche le pied de Valentin. On prend des décisions, la faute est commise là. En plus tu lui files un carton… Je préfère m’arrêter là ».

     

    GoldFM

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