Rolland Courbis : “Je n’aimerais pas être à la place de celui ou ceux qui l’ont viré”

    Jocelyn Gourvennec et Pablo Castro

    Rolland Courbis évoque la facilité pour la direction du club de virer un entraineur et attend de voir ce qui va se passer pour la suite de la saison. « Il y a un truc qui est compliqué, c’est de prendre la décision de virer un entraineur. Ce que je vais dire c’est encore une évidence mais je n’ai pas l’impression qu’on réalise. Virer un entraineur, c’est facile. Évidemment que des fois, ça coute cher et il faut faire un chèque. On ne sait pas ce qui se serait passé en ne virant pas cet entraineur. Maintenant, on va voir ce qui se passe en l’ayant viré. Je n’aimerais pas être à la place de celui ou ceux qui l’ont viré. Parce que savoir pourquoi à un certain moment on est 3ème et pourquoi après on n’arrive plus à gagner les matches. Qu’on puisse être moins bien inspiré quand on est entraineur, c’est comme un joueur, il y a des périodes de forme, de chance, de méforme. Mais là, la réponse je ne l’ai pas et je vais voir avec tout le monde ce qui va se passer du côté de Bordeaux, dans un championnat qui est un championnat bizarre cette année. Je ne veux pas faire le devin mais je ne serais pas étonné qu’un gros club, que ce soit un Lille, un Toulouse, un Bordeaux ou un Saint-Etienne puisse passer à la trappe et puisse jouer les barrages. Je ne serais pas étonné du tout. D’autant plus qu’une équipe qu’on avait déjà condamné pour moi un peu rapidement, c’est Metz et peut-être que Metz va se sauver ».

     

    SFR Sport

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