Wendel raconte la première séance avec Laurent Blanc, et sa dernière saison avant la sélection

    Geraldo Wendel Bordeaux sourire profl

     

    Geraldo Wendel a gardé contact avec les brésiliens des Girondins de Bordeaux, avec qui il a vécu et gagné de nombreux titres. « Je parle souvent avec Fernando, Jussiê, Henrique… J’ai félicité Plasil aussi pour son anniversaire récemment. On garde toujours contact. Tout ce qu’on a fait en 2009… On était une équipe presque imbattable avec Yo, Chamakh, Cavenaghi… On se parle de temps en temps. On était la meilleure équipe française ».

     

    Le brésilien se souvient de l’arrivée de Laurent Blanc, et du changement de philosophie de jeu vis-à-vis du précédent entraîneur : Ricardo« La première séance de Laurent, il nous a dit : ‘il faut que le ballon reste toujours sur le terrain, je ne veux pas vous voir dégager le ballon’. On s’est regardé, et on se demandait ce que c’était que ça, on n’avait pas l’habitude de ça. Avec Ricardo quand on était pressé, on dégageait sur Chamakh et après on remontait tous pour presser. C’était complètement différent. On s’était dit qu’il allait tout changer, complètement. On s’est regardé et on s’est dit que ça marchait… On commence le championnat doucement, on gagne les matches, et on a terminé deuxièmes. La saison d’après, il a pris Yo, Diarra, Diawara… On a terminé par une série de plusieurs matches sans défaite ».

     

    Wendel a aussi en mémoire le moment où Jean-Louis Triaud leur a demandé, lors de l’année du titre de Champion de France, de gagner tous les matches jusqu’à la fin de saison. « Jean-Louis Triaud est quelqu’un de spécial. Tous les joueurs ont un mot à dire sur le Président. Il est rentré dans le vestiaire en disant qu’il ne voulait que des victoires jusqu’à la fin de la saison. Ça fait un peu bizarre… Mais ça s’est bien passé ».

     

    En revanche, pas question pour Geraldo ne s’enlever les responsabilités de la dernière année de Laurent Blanc, sous couvert des rumeurs l’annonçant en équipe de France. « On se voyait trop beaux, c’est pour ça que la seconde partie de la saison… C’est ça qui fait que ça n’a pas marché. On s’est trouvé un peu beaux, tout le monde. C’est pour ça que cette partie a été ratée […] Laurent Blanc en équipe de France, ça ne nous a pas dérangé. On était tous contents de voir que le coach était la première option de l’équipe de France. On était responsables, c’est nous qui rentrions sur le terrain. Il n’y a rien par rapport au départ du coach ».

    GA, RIG