Dans son édition du jour, le quotidien L’Equipe a relaté de la très mauvaise passe bordelaise, notamment en comparant les résultats avant et après le match face à Paris. Au niveau du ratio de victoires, avant Paris, il était de 42% pour 38% de nuls et 20% de défaites sur 45 matches. Après ce match de Paris, Bordeaux tourne à 72% de défaites, pour 14% de nuls et 14% de victoires, sur 14 matches.

Autre chiffre, celui du ratio buts marqués/buts encaissés. Avant Paris, il était de 1,5 buts marqués pour 1,1 buts encaissés. Après Paris, il était de 0,7 but marqué pour 1,7 buts encaissés. En rapport à cela, il y a le pourcentage de tirs cadrés, qui était de 44% avant Paris contre 35% après Paris.

Une autre statistique frappe, celle des matches sans encaisser de buts. Le pourcentage était de 36% avant le match de Paris, qui est maintenant de 14% après ce match.

Enfin, on rajoute à cela le nombre moyen de fautes commises par match, qui était de 12 avant Paris, et qui est maintenant de 15,5 après ce fameux match.

 

Des domaines assez révélateurs de la crise bordelaise, avec à ses commandes le pauvre Jocelyn Gourvennec. Lui qui compte désormais l’avant-dernier pourcentage de victoires au niveau des entraîneurs, sur ces six derniers années. En effet, avec 35,6% de victoires (sur 55 matches), il devance seulement Jean Tigana et ses 29,4% de victoires (34 matches). Devant eux, on retrouve Francis Gillot et ses 36,8% de victoires (sur 114 matches), puis Willy Sagnol et ses 38,2% de victoires (sur 68 matches) et enfin en tête Laurent Blanc et ses 57% de victoires (sur 114 matches).