Michel Preud’homme, un nom qui revient à chaque changement d’entraîneur aux Girondins de Bordeaux depuis quelques années maintenant. Si Jocelyn Gourvennec est maintenu au niveau de la confiance et du projet par sa direction, il y a rarement de fumée sans feu. Plusieurs indications laissent à penser que l’entraîneur belge serait en pôle pour éventuellement succéder au technicien breton, en cas d’échec sur le fait d’enrayer les mauvais résultats des Girondins de Bordeaux. Mais le dossier Michel Preud’homme est complexe.

En effet, bien qu’il soit sans club depuis son départ de Bruges, il y est toujours lié contractuellement. Le 25 mai 2014, il prolongea son contrat jusqu’en 2019. De par cet accord de séparation, le liégeois a des modalités contractuelles qui ne lui permettent pas de signer n’importe où et surtout gratuitement. Il faudrait alors ainsi, pour le FCGB, débourser une petite somme en faveur de Bruges (certainement une somme avoisinant les un et demi de contrat qu’il resterait ‘virtuellement à l’entraîneur belge), en n’omettant pas bien sûr le coût du licenciement de Jocelyn Gourvennec et ses adjoints, sans oublier évidemment d’éventuels nouveaux adjoints de Michel preud’homme.

Il faut enfin savoir que depuis son arrêt de fonction d’entraîneur, le belge habite la plupart du temps à… Bordeaux. Le Soir explique que “en réalité, en s’installant à Bordeaux malgré plusieurs séjours en Belgique pour assister, entre autres, à certaines rencontres de championnat, l’entraîneur à succès a toujours pensé qu’une seule offre pourrait réellement le faire changer d’avis plus tôt que prévu : celle du club local”. Autrement dit, vous l’avez compris, les Girondins de Bordeaux.

Le Soir