Jérémy Toulalan : “Perdre contre une N2, ça ne m’était jamais arrivé, on n’a pas le droit”
Jérémy Toulalan, dans ses souvenirs, n’a jamais été battu face à une équipe de National 2 dans sa carrière. Le capitaine des Girondins estime que rien ne va, mais que les joueurs n’ont aucune excuse. « On est tous conscients de la situation. C’est arrivé à peu de ne pas gagner des matches, du moins autant… De perdre aussi contre une N2, moi, ça ne m’était jamais arrivé. Ce sont des situations compliquées, il faut prendre conscience de la situation […] La coupure nous avait fait du bien, on a repris avec la tête un peu plus tranquille, même si on y a pensé pas mal pendant les vacances. Mais on repartait sur autre chose et de perdre là, ça nous remet tout de suite un peu dans la même configuration du mois de décembre. Il faut relever la tête et absolument gagner à Troyes, il n’y a pas le choix […] On sait que Bordeaux est un club historique de Ligue 1, et on sait que c’est un club qui doit être dans le premier tableau. Je pense que tout le monde est conscient de la situation et de l’urgence de gagner […] Depuis un petit moment, rien ne va. On n’a pas d’excuses. On n’a pas le droit de perdre contre Granville, il n’y a pas grand-chose à dire […] Quand il n’y a rien qui va… J’ai fait pas mal de matches dans ma carrière, je crois que ça ne m’est jamais arrivé. C’est pareil, il y a deux pénaltys contre Granville… On n’a pas d’excuses, mais depuis un petit moment, on n’a rien avec nous. Et c’est pour ça que je dis qu’il faut faire un peu plus. Avec les salariés, et nous, il ne faut compter que sur nous ».
Pour le milieu de terrain bordelais, c’est uniquement une question de confiance. « Il y a un problème de confiance, c’est évident. Après, il faut passer outre. Ce n’est pas facile. C’est pour ça que Paul va nous faire du bien, ‘Sou’ aussi. Mais c’est sûr que de jouer libéré, pour certains, ça peut ne pas être évident […] Forcément, on ne va pas tenter les mêmes choses quand on est cinquième que quand on est là… C’est là qu’on va voir la force de caractère du groupe. C’est une situation qui n’est pas évidente. Je ne l’ai pas vécue souvent, mais il ne faut pas lâcher, rester unis parce que dans la vie, il n’y a pas que des moments faciles. C’est toujours facile de baisser les bras, mais ce n’est pas notre cas ».
Retranscription Girondins4Ever