Marius Trésor : “C’est une année catastrophique en ce qui concerne les Coupes”

    Marius Trésor

    Marius Trésor est revenu sur cette triste prestation des Girondins de Bordeaux face à Granville qui a conduit à une défaite et une élimination de la Coupe de France. « On s’est fait sortir par cette équipe de Granville. Je dirais que Bordeaux n’a pas fait ce qu’il fallait. C’est vrai que les conditions n’étaient pas favorables pour pratiquer un beau football donc il aurait fallu se mettre dans la peau d’une équipe de National qui a envie de se qualifier. On est un peu resté sur notre hauteur et à l’arrivée, ça a été catastrophique. On a eu la chance d’ouvrir le score, de mener jusqu’à la 94ème minute et c’est vraiment dommage de se faire éliminer de cette façon. En plus, tu termines le match à 8 avec 3 expulsés. C’était vraiment un dimanche cauchemardesque pour les Girondins de Bordeaux ».

    L’ancien défenseur bordelais estime que l’arbitrage a joué un rôle dans cette rencontre mais pas seulement, le manque de maitrise tactique du match sur la fin ne doit pas être. « C’est vrai que l’hostilité a été ouverte par Granville. On se rappelle de ce premier tacle sur Malcom où l’arbitre ne siffle même pas faute. Il siffle la seconde faute sur Malcom mais là c’était vraiment gros comme une maison. Il s’est passé des choses autour de ce match… L’expulsion de Sabaly, j’ai du mal à l’accepter, même sur le tacle il prend le ballon. Le football a toujours été un sport de contacts. On ne peut pas dire qu’il y a eu un attentat, il fait le tacle et il enlève le ballon. Après, que les pieds se rencontrent c’est tout à fait normal, c’est un sport d’hommes. Et là, il expulse Sabaly. En plus, le petit Carrique, c’est la double peine. Il paraît que c’était terminé, qu’il ne fallait plus qu’il y ait de double peine… Il siffle penalty et en même temps, il expulse le joueur. Et pour terminer, il y a eu l’expulsion de Plasil pour des paroles déplacées. Moi, ce qui me reste en travers de la gorge, c’est de voir Bordeaux à la 93ème minute avec un corner, le ballon est pour nous, je ne sais pas s’il y avait un chronomètre mais on regarde, on fait jouer le temps, on mène 1-0 et ce n’est pas la peine d’aller vouloir marquer encore. On doit garder le ballon, faire courir l’équipe adverse. En plus, ils étaient fatigués. On avait un homme en moins mais on avait le ballon. Tu gardes, tu fais courir, tu fais dérouler le temps… On a voulu marquer et sur le contre on prend un but. En plus ce ballon, on doit le dégager, un pointu, n’importe quoi mais non, on essaye de repartir proprement et à l’arrivée ça donne l’égalisation. C’est une année catastrophique en ce qui concerne les Coupes ».

     

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