Christophe Dugarry estime que les structures du club avec Ulrich Ramé au poste de directeur du football et Stéphane Martin au poste de président sont en grande partie responsable de ce qui se passe depuis quelques temps à Bordeaux. « Ulrich Ramé, il est là car il avait une reconversion dans son contrat. On n’a pas su où le mettre donc on a dit ‘tiens il y a ce poste qui va se libérer donc tu vas être directeur du football’. Ulrich, je ne veux pas lui faire un procès d’intention. Je ne sais pas si c’est un futur bon directeur sportif ou pas. Je n’en sais rien. Il faut bien commencer de toute façon mais il est tout seul et n’a jamais appris le job. Il ne connaît pas. Il n’a jamais joué à l’étranger. Il ne connaît pas les agents. Il a un président au-dessus de lui qui est banquier. Il était banquier en Espagne et n’a jamais parlé à un vestiaire, jamais parlé à des joueurs, à des agents, il ne connaît pas du tout le monde du football. Il sera peut-être un futur très bon président. Il ne me parait pas avoir un charisme ou de la gueule comme avait Jean-Louis Triaud au début. C’est un mec de tempérament Jean-Louis Triaud, quand il a quelque chose à te dire, il te rentre dans la gueule. Tu vois que le mec ne se laisse pas faire. Ça c’est déjà important. Monsieur Martin a l’air très doux, très calme et très gentil. À un moment, ce monde du foot est cruel et terrible. Ulrich Ramé qui est une personnalité très réservée. Monsieur de Tavernost, si vous gérez M6 comme vous gérez les Girondins, ce n’est pas possible. Un club de football c’est compliqué. Tu dois gérer tes joueurs, tes supporters, les agents, tes partenaires. Il faut quelqu’un de fort. Il n’y a jamais eu un grand club sans un grand président qui montre la direction et qui prend toutes les responsabilités quand il y a besoin de les prendre. Jocelyn je le vois trop. Il est en difficulté, il ne doit pas s’exprimer. Il y a un président, un directeur sportif, un actionnaire… ».

 

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