Alain Giresse parle de ses trois grandes compétitions avec les Bleus

    bandicam 2017-10-10 15-06-21-264

     

    Lors de son passage sur le plateau de BeIn Sports, Alain Giresse a évoqué ses souvenirs les plus marquants avec l’Equipe de France. On commence par le souvenir tragique de Séville en 1982« Si je pouvais, j’effacerais ce souvenir. Il est toujours présent. Je trouve qu’il y a eu une injustice dans ce match, non pas que par les événements sportifs, mais aussi par les événements qu’il a pu y avoir au cours du match aussi. Qui n’ont pas été traités comme ils auraient dû être traités… Et ça nous a pénalisés. Ça laisse beaucoup d’amertume et aujourd’hui, et il n’y a rien qui pourra l’effacer. A chaque fois qu’on en parle, et rouvre quelque chose qui est là, qui est toujours présent. Il y a eu tellement de choses dans ce match… Il n’y a rien qui peut nous consoler tellement on a vécu ces événements douloureusement […] Ne me faites pas voir le match… Après coup, je me suis dit que j’allais le regarder, et quand ça arrive à 3-1, je dis stop, c’est bon, je n’ai pas envie de me torturer encore une fois. Une fois ça suffit ».

     

    L’ancienne gloire des Girondins se souvient aussi de la victoire à l’Euro en 1984 et du fait d’avoir failli oublier la Coupe dans le vestiaire… « Dans le vestiaire, chacun prend sa douche. Tout le monde ferme son sac et on se retrouve à trois bordelais, avec Patrick Battiston et Bernard Lacombe, et au milieu du vestiaire il y avait la Coupe d’Europe… On n’était pas prédestinés à la récupérer, mais on s’est dit qu’on n’allait pas la laisser là (sourire). Donc on est partis avec ».

     

    Et enfin, son dernier match avec les Bleus au Mexique en 1986. « J’avais annoncé à Henri Michel que c’était terminé. On a un peu raté ce match (contre la RFA). Le match du Brésil nous avait un peu, sur le plan physique et nerveux… Il nous a manqué ce dixième de seconde, ce qui fait la différence. Ce match ne nous laisse pas de regrets, il nous a manqué trop de petites choses qui font qu’on n’a pas pu vraiment battre ces allemands ».

     

    Retranscription Girondins4ever