Lors d’une interview pour le quotidien sportif L’Equipe, Alain Giresse est revenu sur les meilleurs moments de sa carrière. Il a été questionné sur la plus belle équipe dans laquelle il a joué. Voici sa réponse. “Les Bleus de 1982 à 1986. On me dit 1982, c’est l’équipe de rêve, mais non. Pour nous, la plus forte, la plus prête, c’est 1986. Et tout commence en Coupe du monde 1982. On part toujours en 4-3-3 et ça ne marche pas si bien. Après le succès contre l’Autriche (1-0, au deuxième tour), Hidalgo doit composer avec le retour de Michel (Platini, absent à cause d’une béquille de Panenka lors du dernier match du premier tour, contre la Tchécoslovaquie, [1-1]). Il décide finalement de sortir un attaquant car il ne veut pas enlever Tigana. Et nous voilà Platini, Genghini, Tigana et moi : ce sont les bases de la construction du carré magique. Tigana nous disait alors : “Je vais lui faire une statut à Panenka” (rire). Car sans la blessure de Platini, il ne joue pas contre l’Autriche ! Ensuite, Luis (Fernandez) vient se greffer à la place de Genghini. Et en club, c’est avec Bordeaux en 1984-1985 : on avait l’impression qu’on ne pouvait pas perdre chez nous (18 victoires, un nul). Une vraie équipe de pros. Je n’avais jamais vu une telle communion entre les joueurs et un coach. Jamais Mémé (Jacquet) n’a élevé la voix.»

L’Equipe