La Seleção n’a jamais été un objectif pour Jussiê, qui a toujours considéré que Bordeaux était “son point max”

    Jussiê, sortie de l’entraînement

     

    Vieira Jussiê n’a jamais connu le regret de ne jamais avoir été sélectionné avec la Seleção. Pour lui, jouer aux Girondins de Bordeaux était le point culminant de sa carrière et de ses possibilités de joueur professionnel. Ca aurait été une vraie fierté, de même que si j’avais été sélectionné pour la France. Ca aurait été un vrai honneur de représenter mon pays, porter le maillot de la Seleção. Mais le constat était clair dès le départ, je n’ai jamais mis ça comme un objectif. Après, tu vas me dire “C’est facile, tu dis ça parce que tu n’as pas réussi à le porter” mais vraiment, je n’ai jamais eu cette ambition. J’avais déjà dit ça dans une interview pour Sud Ouest, quand j’ai arrêté ma carrière, mais Bordeaux pour moi, c’était le max. Des potes me disaient “Tu aurais dû partir au moment où ça pétait, où tout allait bien”, mais je ne voulais pas. Je n’ai pas montré l’envie de vouloir partir d’ici. Je te jure que j’ai toujours considéré Bordeaux comme mon point max. Et donc, je n’ai pas fait les choses pour arriver en Seleção. Avec le football que je proposais, je ne pouvais pas aller en Seleção. Tu te rends compte de tous les grands joueurs qu’il y a pour ce pays ? Pour chaque poste, il y a 15 ou 20 très très bons joueurs! Il faut se battre, montrer beaucoup plus que les autres. Mais moi, inconsciemment, je n’ai jamais fait les choses pour en arriver là. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais si je raconte ça aux quatre coins du Monde, les joueurs vont me dire “Mais tu es fou ou quoi ? Tout le monde rêve de jouer pour le Brésil!”. Oui, mais pas moi. Encore une fois, ça aurait été un vrai vrai honneur! Mais, je n’ai jamais mis ça comme un objectif principal. Après, ça dépend aussi du moment. Mais à l’époque où Wendel marchait très bien, il y avait des joueurs au même poste, au Brésil, où ça marchait très très bien aussi! Puis en plus, le niveau des attaquants au Brésil, là ça pète!”.

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