Vieira Jussiê raconte comment il a signé à Bordeaux, dans un avion avec Ricardo

    Vieira Jussiê

     

    Dans une interview réalisée par notre site, Vieira Jussiê a expliqué ses véritables raisons de son départ du RC Lens et les circonstances cocasses de sa signature aux Girondins de Bordeaux, en 2007.

    “Que je parte de Lens parce que ma famille ne s’acclimate pas au Nord-Pas-de-Calais ? C’est faux. J’ai dit ça pour ne pas créer d’histoires, pour partir en douceur. Six mois avant, pendant le mercato d’été, j’avais une proposition de Saint-Étienne pour partir. Lens me dit « Attends encore un petit peu, on a besoin de toi… ». Le club marchait bien, montait en puissance, on avait une belle équipe. Avec mon agent, on leur dit « Si on reste dans cette dynamique là et que je reçois une bonne proposition pour Lens et pour moi, vous me laissez partir ? », et ils me disent « ok ». L’hiver arrive et je commence à parler avec Bordeaux. Bordeaux parle avec Lens, mais Lens n’est pas chaud, ils ne veulent pas, et c’est là le problème. Ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils m’ont retenu jusqu’au dernier jour du mercato et ils sont arrivés vers moi et m’ont dit « Tu peux partir si tu veux ». Ils savaient que ça allait être très difficile. Et donc, quelques mois avant, pour les vacances, je prends l’avion. Et dans l’avion, il y a Wendel, Fernando et Ricardo, qui était l’entraîneur à l’époque. Avec Bordeaux, on ne savait pas trop, c’était froid, c’était chaud… Dans l’avion, je parle avec Ricardo et il me dit « Bon, qu’est-ce qu’on fait ? On veut que tu viennes, tu as envie ou tu n’as pas envie ? », je lui dis « Oui, j’ai envie », il me répond « Ok, pas de problème ». On arrive, il appelle Michel Pavon. Mon agent vient, ça se fait. En gros, ça s’est concrétisé dans l’avion avec Ricardo (rires). Donc j’ai dit ça, pour ne pas balancer. Les supporters lensois non plus, n’étaient pas contents que je parte. Alors si en plus je racontais que c’était à cause de Francis Collado, à l’époque directeur financier de Lens. C’est à cause de lui que je suis parti, et que cela s’est fait de cette manière-là”.

    Retrouvez l’intégralité de la première partie de notre interview ICI, sur Girondins4Ever