Une réunion va avoir lieu au Haillan en compagnie de Stéphane Martin, Ulrich Ramé, Nicolas de Tavernost et surtout Jocelyn Gourvennec. L’entraîneur bordelais a été questionné sur ses attentes par rapport à cette réunion lors de la conférence d’après-match. « C’est une réunion qui est prévue de très longue date. C’était un moment prévu pour faire le bilan de la première partie de saison tout simplement ». Une réunion où il sera très certainement question de son avenir à la tête de l’équipe même si les dirigeants souhaite lui faire confiance jusqu’au bout. « Je souris mais je n’ai pas envie de sourire. Vous savez très bien qu’un entraineur est toujours le premier responsable des résultats surtout quand ça va mal. C’est la réalité du métier et je ne l’ignore pas […] C’est difficile à vivre. C’est humiliant pour moi car je sais le travail qui est fait depuis un an et demi maintenant aux Girondins. Je suis très heureux ici dans ce club. C’est un très bon club. Quand ça ne se passe pas bien, on a du mal à le vivre. J’ai vu un reportage par hasard sur l’entraineur de Chalons sur Saône au basket, qui a été champion il y a 6 mois et qui aujourd’hui est dernier du championnat de Pro A. Il en parle très bien, il cherche des solutions en permanence, il en fait encore plus. Il se bat mais il n’y a pas beaucoup d’effets. C’est très difficile à vivre bien sur ».

Enfin, il semble ne pas avoir envie de jeter l’éponge malgré les moments compliqués qu’il vit actuellement avec son groupe. « Les entraineurs quand on est dans un projet et qu’on est en cours de route, on n’abandonne pas en cours de route, ça ne se fait pas. Ça ne se fait pas d’abandonner quand c’est difficile. Quand c’est difficile, il faut montrer l’exemple, faire preuve d’abnégation. Il faut se battre. Il n’y a que ça qui compte. Celui qui lâche et qui abandonne n’a pas d’orgueil. Il faudra qu’on ait plus d’orgueil et plus d’orgueil bien placé ».

 

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