Cédric Carrasso s’est exprimé sur son départ des Girondins de Bordeaux, puis surtout son choix de rejoindre la Turquie et plus précisément Galatasaray. « Je vais reprendre un peu l’historique de ce qu’il s’est passé. Déjà, quand il y a eu la fin de saison aux Girondins et l’annonce qui était pour moi plus une sentence terrible, malgré tout le mental que j’ai et toute l’expérience que j’ai ça m’a touché. Il m’a fallu déjà un bon mois et demi pour digérer ça. Pendant un mois et demi je n’ai pas écouté de savoir si j’avais ou pas des propositions, je n’avais pas envie. Je n’avais pas envie de me relancer directement parce que j’étais vraiment affecté de ma situation et de la fin que j’avais connue en réalisant l’une de mes meilleurs saison. Ça a été très difficile dans un premier temps. Ensuite, j’ai eu des propositions qui ont commencé à arriver de la France mais c’était pour moi impossible de rejouer en France. C’était ma première analyse dans le sens où mon club c’était les Girondins, je me sentais à ce niveau-là et je ne voulais pas partir ailleurs sans être impliqué. Ca, c’était la première situation. J’ai eu des clubs pour jouer en numéro 1 que j’ai refusés. Ensuite, il y a eu l’étranger où là c’était un peu plus mon envie, c’est là que j’avais envie d’avoir des choses. Je suis allé visiter des installations en Ecosse. J’étais bien mais je n’arrivais pas à trouver ce qui m’intéressait au niveau de la vie au quotidien. Il ne faut pas oublier que j’ai 35 ans, j’ai une petite famille, il y a tout ça à penser… Donc oui, des clubs pour jouer, j’ai eu. Pourquoi Galatasaray et dans un rôle de numéro 2 ? Comme je l’ai dit au départ, je n’étais pas fermé sur le fait d’être numéro 1 ou numéro 2. Ca dépendait de la qualité et de l’histoire du club. Galatasaray est arrivé. Au départ, je n’étais pas non plus très à l’écoute mais c’est en fait l’appel de Batefimbi Gomis qui m’a convaincu en m’expliquant que c’était vraiment une ville géniale et que le club était un grand club… Du coup, j’ai pris la décision rapidement d’y aller. J’avais vraiment la possibilité de jouer, vraiment de jouer dans des clubs. J’ai eu la possibilité. Je n’ai pas donné suite à la France par rapport aux raisons que j’ai évoquées. C’était pour moi difficile de me réinvestir dans un club en regardant mon club en face en concurrent tous les jours. Ca a été plus simple pour moi. Et surtout le temps de digérer tout ça, oui j’ai pris un club à l’étranger. J’ai eu des propositions pour jouer mais j’ai pris cette solution-là parce que je suis dans un grand club aujourd’hui avec de grosses ambitions, avec un gardien de très haut niveau qui est avec moi. Je passe des moments géniaux. On arrive à fin 2017, et pour tous ceux qui ont spéculé sur des blessures, j’ai fait toute l’année 2017 sans rater un entraînement. Je me sens super bien, je me suis vraiment bien préparé. Je suis vraiment en très bonne forme. Donc pour moi, tout se passe pour le mieux ».

 

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Retranscription Girondins4Ever