Le mercato hivernal approchant à grands pas, Stéphane Martin a du répondre à différentes questions dans le quotidien L’Equipe, et notamment une ciblée sur le fait d’écouter l’avis de Jocelyn Gourvennec sur les choix de recrutement. “Ce serait absurde de ne pas l’associer au processus de décision. Ne pas l’impliquer, ce serait symptomatique d’une absence de confiance. Et si c’était le cas, il valait mieux s’en séparer. C’est normal que l’entraîneur ait le dernier mot, c’est lui le premier intéressé. Ce sera encore le cas”.

A propos du coach bordelais, très chahuté en ce moment, le président bordelais a de nouveau maintenu sa confiance. Cette situation a t-elle des chances de se retourner comme lui ? “Je ne raisonne pas comme ça. J’ai des convictions, je ne suis pas en campagne présidentielle. Lui maintenir ma confiance, c’était une décision forte, je reste convaincu que c’est la bonne. Je ne me ménage pas de porte de sortie. Si on se plante, on se plantera ensemble”.

Enfin, il a aussi évoqué la réaction des Ultramarines sur leur envie de virer l’entraîneur girondin. “Ils ne s’en cachent pas, ils veulent virer l’entraîneur et ils considèrent que toute autre décision est une absence de décision. Moi, j’assume complètement […] Il n’y a pas de fracture mais une divergence de points de vue. Chacun est dans son rôle. Ils ont émis un avis. Moi, j’ai pris mes décisions. Ils ne les partagent pas, c’est leur droit”.