Aujourd’hui, Lawrence Leenhardt n’arrive toujours pas à comprendre que le match et la défaite au Parc face à Paris soit le déclencheur de cette longue mauvaise série. « Ça va être dur jusqu’à Noël. Jérémy Toulalan l’avait senti il y a plusieurs semaines, parce qu’il vit à l’intérieur du groupe, il connait le foot, et il a toujours une analyse très lucide. Peut-être qu’on ne l’a pas pris forcément au sérieux parce qu’on rêve toujours à mieux et je me rappelle qu’après ce match face à Amiens, on se demandait si c’était un accident ou est-ce que c’était un signe de quelque chose… C’était trop tôt, et aujourd’hui on sait que ce n’était malheureusement pas un accident. C’est vrai qu’on ne sait plus trop quoi dire ou penser. Je n’ai toujours pas compris comment le match de Paris – parce qu’on ne veut pas y croire mais finalement c’est le point de départ – comment une défaite annoncée à Paris… Je me demande encore comment tu peux plonger comme ça […] Je ne comprends pas que l’effet dévastateur ait duré aussi longtemps. On entend assez souvent la ‘remise en question’, ‘tirer les leçons’, ‘s’analyser’, tout ça, manifestement, on n’en a pas vu l’ombre d’une remise en question. Des défaites, il y en a eu d’autres… Je pense que la remise en question n’a pas été assez en profondeur. Tu prends six buts contre n’importe quelle autre équipe du championnat, tu digères mal, tu marques le coup trois matches, et c’est tout. Là, tu en prends six contre Paris qui cartonnait tout le monde… Même si c’est une claque parce que ça te remet à ta place, à ton vrai niveau, tu ne dois pas t’écrouler comme ça. C’est quelque chose qui était caché à l’intérieur de ce groupe, une facette de ce groupe qu’on ne percevait pas ».

 

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